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HENRI ROUSSEAU
( 1844 - 1910 )

  Henri Rousseau 1910 - © ADAGP
Henri Rousseau
1910
© ADAGP

  



Henri Rousseau dans son atelier - 1905 ©
                          Henri Rousseau
                           dans son atelier
                       1905

                        ©





Henri Rousseau (1844 -1910)  a sans aucun doute été un précurseur de l'art moderne en s'engageant dans des territoires encore inexplorés en peinture. Alors qu’il n’avait fréquenté aucune école d’art, le Douanier Rousseau a peint des œeuvres éloignées de toute tradition académique, et de toute influence pour ne se consacrer à son art que durant ses heures de loisirs, le dimanche. Tout au moins au début puisqu'il était fonctionnaire des douanes.
N'intéressant personne à l'époque, et inconnu il s’est imposé tardivement dans les salons parisiens, en étant qualifié avec quelque condescendance, de peintre naïf.
Le poète Guillaume Apollinaire et Alfred Jarry d'abord, et puis des artistes comme Picasso, Léger, Delaunay et Kandinsky, furent les premiers à reconnaître l'originalité, l'inventivité de son travail et l'importance exceptionnelle de sa peinture.

Ses compositions picturales tiennent à la fois du merveilleux, de l'onirique, et des représentations remontant de l'enfance. Par son oeuvre, Henri Rousseau ouvre la peinture à un ensemble de représentations nouvelles, à un nouveau monde où l'imaginaire prend sa place, se déploie au fil des tableaux, et qui derrière l'apparence de la naïveté, traduit une profonde angoisse devant la réalité et les contraintes de la société. Les dadaïstes, les cubistes et les surréalistes reconnurent en lui un véritable maître et un précurseur. N'ayant jamais voyagé autrement que par l'imaginaire, il utilise dès lors librement des couleurs crues, riches, variées, et somptueuses, pour représenter comment il imagine la vie dans la jungle, ses animaux, ses habitants, mais aussi parfois la cruauté de celle-ci en contrepoint à la cruauté de la vie civilisée.

C'est au septième Salon des Indépendants, en 1891, il a alors 47 ans, qu' Henri Rousseau, qui peignait jusque là des paysages ou des vues de Paris, décide de présenter une composition  toute exotique appelée " Surpris", représentant un tigre apeuré par la foudre au milieu d'une jungle sous l'orage.

Le 3ème Salon d'Automne de 1905 à Paris, lui donne l'occasion ensuite de présenter une oeuvre intitulée " Le Lion ayant faim " au coté de tableaux aux couleurs vives, intenses, aux dominantes rouges, peut-être même sanglantes, apposées à coups de pinceaux vifs comme des coups de griffes, de Matisse, Vlaminck, Manguin, Derain, Valtat, Vuillard, Rouault ou Bonnard, comme pour se débarasser de l'impressionnisme.
Peut-être sera-t'il à lui seul celui qui donnera l'idée à un critique de l'époque d' enfermer tous ces peintres dans une "cage aux fauves", et qui donnera son nom au " fauvisme ".

Cette oeuvre si particulière, lui vaut les  moqueries de la critique et du gotha journalistique, et même de la plupart des autres artistes, sauf le peintre Félix Vallotton qui écrit alors : " Monsieur Rousseau devient plus stupéfiant d'année en année... C'est l'alpha et l'oméga de la peinture... Tout le monde ne rit pas, du reste, et certains qui en auraient envie s'arrêtent bientôt ; il est toujours beau de voir une croyance, quelle qu'elle soit, si impitoyablement exprimée".

C'est en effet un monde hors de l'ordinaire qui au fond, intéresse Rousseau, un monde hors de la réalité de sa vie misérable, hors de ses drames familiaux, des déboires affectifs, et de ses échecs comme artiste peintre. Il se dit peintre réaliste, et ne veut peindre dit-il, que la nature, "cette belle et si belle nature, disait-il, que tout artiste sincère se doit de vénérer ".

Il a été bercé par les contes traditionnels que lui racontait une vieille tante durant son enfance à Laval. Impressionné quelques années plus tard par la lecture de Robinson Crusoe et de Paul et Virginie, et il restera imprégné de la lecture qu'il fera en suite de Jean-Jacques Rousseau et du concept de l'homme naturel et du bon sauvage.
C'est
dans ces lectures, et dans la vogue d'une époque où les expéditions françaises vers l'Afrique, la Cochinchine se multiplient, que l'artiste puise son inspiration.

Il fréquente aussi les musées, pour y copier des oeuvres, afin de parfaire sa technique, et il découvre les oeuvres de Rubens, Van Loo, Géricault, Delacroix, François Boucher, dont en particulier la " Chasse aux lions "  qui l'impressionne considérablement, ou encore la tapisserie de la " Dame à la Licorne".
Il rencontre aussi Paul Gauguin, qui lui raconte en 1894 ses périples dans les Iles Polynésiennes, ce qui exacerbe encore davantage son imaginaire exotique.


Il va puiser beaucoup aussi son inspiration dans ses promenades au Jardin des Plantes, au Muséum d'Histoire naturelle ou au Jardin d'Acclimatation, ainsi que dans l'imagerie populaire, les photographies et les cartes postales qu'il collecte.

Mais malgré la légende qu'entretiendra un moment son ami Guillaume Apollinaire, jamais il ne quittera Paris, et c'est uniquement dans son atelier que Rousseau composera ses célèbres jungles. Ses mises en scène exotiques, ses forêts vierges seront autant de traductions de ce qu'est pour lui la vie, une jungle avec ses cruautés, ses peurs, ses beautés, comme celles de ses épouvantes  d' enfant.


C
ette jungle exubérante, épaisse, luxuriante et inquiétante qu'il représentera de multiples fois, fruit d'une totale imagination créatrice, constitue un thème central et essentiel dans son oeuvre, au côté de ses portraits, de ses paysages urbains ou de ses allégories. C'est en ce sens qu'on peut dire que l'art d'Henri Rousseau est celui du détournement de l'imaginaire avant la lettre, et avant que les dadaïstes, puis les surréalistes n'élèvent cette pratique de l'imaginaire et du détournement à un art complet en soi.


(LMDA))


                                                    

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