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" MEMOIRE D'UN ART PERDU "
EN HOMMAGE
aux femmes, aux hommes, aux jeunes
et leurs aines, aux artistes anonymes et libres de toutes couleurs et de toutes croyances,
qui par leurs tags, leurs graffitis et leurs peintures
firent se desagreger, chanceler et enfin tomber, le Mur de Berlin le 9 novembre 1989
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Le mur est la signification
de l'interdiction. De l'acces defendu, du defense de passer, de l'issue impossible, de la liberte
bafouee. Il est la forme primodiale de la negation, de la prohibition.
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Mais sur le mur de l'interdit, des signes peuvent apparaitre .
Des griffures, des gravures, des souillures, des graffitis, des dessins, des tags,
des peintures, comme autant de refus et de trangressions.
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Le mur signifie aussi certes, la protection, le refuge.
Mais c'est aussi l'enfermement, l'incarcration, la prison .
Sa fonction est aussi d'abriter, de proteger, de cacher, mais aussi d'isoler, d'exclure, de fuir.
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Le mur repose et demeure
sur de profondes fondations. C'est cependant son principe et son symbole de domination, d'oppression,
qui sont, par les signes qui le souillent, rejetes, detestes, honnis.
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