Le mONDE dEs ARTS 

Le mONDE dEs ARTS

Linder : sans titre  - 1979 © Musée d'Art Moderne - ParisRoberto Matta  © ADAGPRené Magritte © ADAGPUtagawa Hiroshige : ©Maurice Denis  © ADAGPCamille Corot ©

" Le réel n'est rien d'autre que
ce que je vous montre ."
Peter Klasen


Et pour vous
qu'est-ce que l'art ?

 

------

ACCUEIL

EXPOSITIONS
EN COURS

EXPOS
 MUSEES à PARIS
et en ILE DE FRANCE
 

EXPOS
 MUSEES 
EN REGIONS

EXPOS
MUSEES
 DANS LE MONDE

EXPOS
 GALERIES À PARIS
ET EN ILE DE FRANCE 
 •
EXPOS
GALERIES
EN REGIONS
 •
 EXPOS
GALERIES

DANS LE MONDE

EXPOS
Le mONDE dEs ARTS

ARTS, HISTOIRE,
PATRIMOINE

PROPOS & CITATIONS

 LIVRES D'ARTS

ARTICLES

VIDEOS

RECHERCHE

LIENS


LETTRE D'INFORMATION MENSUELLE

¤¤¤¤¤

Pour nous écrire
Le mONDE dEs ARTS
 lmda(at)lemondedesarts.com

PUBLICITE
------







¤¤¤¤¤

PUBLICITE
------









¤¤¤¤¤

 












































































http://www.lemondedesarts.com

WebAnalytics


 


Gaston Chaissac en 1952 par Robert Doisneau © Musée de l'Abbaye Les Sables d'Olonne

Gaston Chaissac en 1952 photographié par Robert Doisneau
© Musée de l'Abbaye Sainte Croix
Les Sables d'Olonne

GASTON CHAISSAC
( 1910 - 1964 )


Gaston Chaissac en 1952 par Robert Doisneau © Musée de l'Abbaye Les Sables d'Olonne

Gaston Chaissac en 1952

photographié par Robert Doisneau
© Musée de l'Abbaye Sainte Croix
Les Sables d'Olonne


Gaston Chaissac est né en 1910 à Avallon, dans une famille modeste, et d'un père cordonnier, qui abandonne très tôt le foyer. Rien ne le prédestinait à devenir artiste, peintre et écrivain. De santé précaire, sans diplôme, il avait décidé de faire le métier de son père, et se passionnait pour le dessin  tout en rêvant un jour de devenir écrivain.
Plusieurs années plus tard, il disait de lui : « Sans doute ai-je l'âme très proche des artistes de cirque qui, comme moi, savent à peine écrire et ne sont instruits que par ce qu'ils ont vu » .



Image non disponible

Gaston Chaissac
" Sans titre " 1938
Encre de Chine sur papier
24,5 x 32,5 cm
© Musée de l'Abbaye Sainte Croix
Les Sables d'Olonne


En 1936, établi à Paris comme cordonnier, il rencontre par hasard le peintre Otto Freundlich, qui l'encourage à dessiner et lui prodigue ses conseils.
Atteint d'une tuberculose, entre 1938 et 1942, il erre dans différents sanatorium, tout en affirmant son langage esthétique au travers les gouaches et les dessins qu'il réalise durant cette période  : éléments animaux végétaux, humains s'entremêlent dans des formes imbriquées soulignées par un contour noir et dans des couleurs vives et contrastées .
A l'occasion d'un travail qu'il trouve chez un bourrelier à à St Rémy de Provence, il rencontre Albert Gleizes ainsi que André Lhôte, Aimé Maeght, et le sculpteur architecte André Bloc.




"Mes préférences vont d’emblée à la peinture rustique moderne. Peintre de village, je lui reste fidèle, trop sûr de faire fausse route si je cherchais à peindre à la façon des artistes peintres des capitales et sous-préfectures.
Nous autres les ruraux de 1946, nous n’avons plus les préjugés d’hier, nous avons évolué et pouvons sans crainte faire des créations à notre idée, insouciants de ce qu’en penseront les bourgeois et d’autres.
Dans nos campagnes désertes, rien n’interrompt la méditation si nécessaire avant toute création artistique, et nous ne recevons que de bien faibles échos de ce qu’on peint dans les cités prestigieuses.
Quant à la vie moins intellectuelle et plus saine qui est la nôtre, elle favorise l’éclosion de nos créations. N’ayant nul besoin du dessin et de la palette des autres, oubliant l’univers et travaillant sans autre souci que de progresser d’une façon continue jusqu’à notre mort, les nouveautés nous appartiennent, il n’y a qu’à ramasser. Sur divers sentiers suivis au cours de mes recherches, j’ai trouvé les bouquets, masques, portraits, etc. que je peux dire miens. Demain s’ajouteront à ma collection d’autres choses autant miennes.
Sans gestes théâtraux, ni mise en scène phénoménale, il n’y a qu’à parcourir certaines pistes qu’on reconnaît bien vite quoique à peine visibles et on en revient avec des richesses pour son pays, pour la terre entière.
Ma peinture rustique moderne est encore assez pauvre, mais, dans une vingtaine d’années, j’espère qu’elle sera riche, presque autant que la terre." - 1946


La "Peinture Rustique Moderne" par Gaston Chaissac . 1946



A la fin de 1942, Chaissac se marie avec Camille Guibert, et s'installe dans un village en Vendée où sa femme est institutrice. C'est dans un isolement total qu'il dessine surtout, mais qu'il découvre aussi la peinture à l'huile et qu'il peint sur de multiples supports une "peinture rustique moderne" disait-il.
Il noue alors des relations avec Jean Dubuffet très proche de lui dans sa conception de l'"Art Brut", selon une notion pour lui qui consiste à peindre hors de tout référent culturel ou artistique, en rupture totale avec ce qui s'était  fait en peinture jusque là. Gaston Chaissac y voit des coïncidences avec sa propre conception d'un art délivré de la tradition, et d'un art rural et rustique  opposé à l'art citadin. Il  peint   par exemple à cette époque  le " Samouraï "  dont il dit à Dubuffet qu'il est la parfaite concrétisation de sa manière de travailler et de voir l'art.
Sur ces idées, Ils parviennent ensemble à participer à une première exposition d' "Art Brut" chez Drouin en 1949.



Image non disponible

Gaston Chaissac
"
Le Samouraï "
1947 Gouache sur papier marouflé
65 x 50 cm
© Coll. Part.


" La gouache photographiée s'appelle "Le Samouraï" et comme couleur, c'est une de mes réussites.
Le fond est ocre jaune, la coquille saint-jacques grenat ainsi que la Virgile à droite qui est surmontée par une boule, la vis de la forme verte dans la partie supérieure, le tête vert clair. Il y a du jaune autre qu'ocre : l'auréole , etc... Il y a aussi des bleus et des mauves "


Lettre de Chaissac à Dubuffet dans les correspondances sous le titre "Hipposbosque au bocage" 
p. 199 Ed. Gallimard . 1951



Image non disponible

Gaston Chaissac
" Deux Personnages sur Fond Gris" 
1949
Ripolin sur isorel 120 x 100 cm
© Coll. Part.


De 1942 à 1950 Gaston Chaissac est entré dans une période de recherches intenses. L'enthousiasme qu’il retire du contact et des échanges de correspondance avec Jean Dubuffet et  la découverte de l’Art Brut, si proche de ses préoccupations, le poussent à rechercher davantage des formes d’expression en marge de  la tradition et de l’art intellectuel. Son travail  est à la fois proche de l’écriture automatique par l’assemblage d’éléments totalement divers et en même temps proche du dessin d’enfant par son aspect trés coloré et naïf.  Ainsi " Le Samouraï " ou "Deux personnages sur fond gris", de 1947 et de 1949, s’organisent   autour de la notion de masque, qui demeure un thème récurrent dans son oeuvre. Les visages, sont des masques colorés qui s’inscrivent dans un fonds vivement coloré.  La technique du traitement par aplats des couleurs renforce l’impression d’un  jeu de formes et préfigure ce que sera le travail abstrait de l'artiste dans les années qui suivront et jusqu'à son dernier jour.



A partir de la fin des années 50, les points de vue des deux peintres divergent. Dubuffet  considère l'Art Brut comme toute forme d'expression de caractère spontané et inventif en marge totale des standars de l'art et ayant pour auteur des personnes hors des milieux artistiques.
Chaissac quant à lui, a noué des contacts avec Raymond Queneau, Jean Paulhan, Jakovsky et le romancier vendéen Michel Ragon, qui est l'un des premiers critiques d'art à prendre son oeuvre au sérieux.
Il réalise des peintures murales éphémères, utilise des assemblages de matériaux divers sur lesquels il peint, réalise des empreintes, des graffitis, des collages à partir de dessins d'enfants.



Image non disponible

Gaston Chaissac
" Le Baratin à l'eau de Morue"

1960  Huile sur bois
© Courtesy Galerie  © ADAGP


De temps à autres apparaissent des visages, des masques, parmi des motifs abstraits, mais aussi des séries avec de fleurs, des animaux, des serpents.
Cette démarche différe en ce qu'elle est  moins intellectuelle que celle de Dubuffet : des objets de rebuts, des déchets, des pierres sont les supports de la peinture de Chaissac, qui ne reste pas cantonné dans le support de la toile.
Gaston Chaissac parvient à exposer une nouvelle fois en 1961 à la Galerie Iris Clerc, protectrice des "Nouveaux Réalistes", laquelle trouve dans ses assemblages d'objets et dans ses cailloux peints un lien de parenté avec sa perception d'un art nouveau




Dans les années qui suivent, jusqu'à sa mort en 1964 à l'hôpital de La Roche-sur-Yon, Chaissac se consacre à la réalisation de collages de papier de tapisseries découpés en de vastes compositions avec ou sans personnages.
Il faudra attendre près de dix ans pour que le Musée National d'Art Moderne organise en 1973 une première exposition de ses oeuvreset que Chaissac soit reconnu pour un artiste à part entière

Le Monde des Arts




Gaston Chaissac en 1952 par Robert Doisneau © Musée de l'Abbaye Les Sables d'Olonne

Gaston Chaissac en 1952
photographié par Robert Doisneau
© Musée de l'Abbaye Sainte Croix
Les Sables d'Olonne

 

   
 

------

        
 
WebAnalytics

Hit-Parade

¤¤¤¤¤
exposition

 Hommage
à
Wassil Ivanov
( 1909 - 1976 )


sur
Le mONDE dEs ARTS
Wassil Ivanov " Sans titre  " Craies sur papier 1974 © LMDA  / F.A.B - W.I.

¤¤¤¤¤

 
exposition

Musée de la Marine
Paris

Mathurin Méheut

Du 27 février au 30 juin 2013

 Affiche de l'exposotion Mathurin Méheut - Musée de la Marine Paris  © Lot84 © ADAGP 2012

¤¤¤¤¤

 
exposition

Musée
Marmottan-Monet

Du 21 février au 30 juin 2013

Marie Laurencin

¤¤¤¤¤

 
théâtre

Voyage
au bout de la nuit
d'après
Louis- Ferdinand Céline


Mise en scène
Françoise Petit 

avec
Jean-François Balmer

Théâtre de l'Oeuvre
55, Rue de Clichy
Paris - 75009

Jusqu'au 24 mars 2013

Affiche Theâtre : "Voyage au bout de la nuit " - Theâtre de l'Oeuvre-Paris

¤¤¤¤¤

 

¤¤¤¤¤