SUISSE - BÂLE : Fondation Beyeler " Alexandre Calder " Du 08 juillet
2013 au 12 janvier 2014
Alexandre Calder ( 1898-1976) est
considéré comme l'un des plus grands sculpteurs du XXème siècle, connu et
reconnu essentiellement pour ses sculptures abstraites et cinétiques, mues par
certains procédés mécaniques, ou par les mouvements de l'air, et en particulier au
travers ses "mobiles" qu'il invente partir de 1931.
Plus tard, il poursuivra ses recherches au travers des oeuvres qu'il baptisera les
"stabiles"; qui seront faites d'importantes structures métalliques
assemblées, dont certaines seront mouvantes, les "mobiles-stabiles", et qui lui
vaudront une reconnaissance internationale.
Né près de Philadelphie en 1898, dans une famille d'artistes, il suit les cours de l'Art
Students League de New York de 1923 à 1926.
Fasciné par le cirque, il peint ses
premières oeuvres sur ce thème, mais se consacre également à la fabrication de jouets
animés en fil de fer, en bois découpé, en caoutchouc, sur les animaux et la vie
du cirque, les acrobates, les trapézistes, qui constituent pour lui des oeuvres en 3
dimensions.
En 1930, ses rencontres à Paris, avec des artistes tels que Fernand Léger, le Corbusier
et avec l'oeuvre de Mondrian, déclenche son "entrée dans le champ de l'art
abstrait ", comme il le dira lui-même ensuite, avant qu'il ne rencontre Arp et
Hélion qui l'encouragent à exposer dans le cadre du groupe "Abstraction-
Création".
C'est en 1932, qu'il expose ses premiers mobiles à Paris mus par quelques procédés
mécaniques, avant qu'il ne recherche le moyen de procéder à la création de
"mobiles" mus par leur propre énergie, ou par celui des mouvements de l'air.
A partir de 1937, il crée le "stabiles", des sculptures géantes, dont la
puissance cinétique s'affirme par le déplacement que le spectateur opère pour en
découvrir toutes les faces.
C'est partir de 1940, qu'il se fait connaître mondialement, avec une importante
exposition qui lui est consacrée au MOMA de New York en 1945 avec ses
"mobiles".
L'année 1951 lui permet de créer des combinaisons de
"mobiles-stabiles", avec quelques années plus tard, en 1964-1965, sa
consécration avec une exposition au Salomon Guggenheim de New York, puis au Musée d'Art
Moderne de Paris, avec sa série des "Totems".
En 1967 il fait fabriquer
« L'Homme », tout en acier inoxydable de
24 mètres de haut, commandé par l'International
Nickel du Canada pour l'Exposition
Universelle de Montréal.
Alexandre Calder confie
ses fabrications monumentales à des ouvriers chaudronniers à
partir de maquettes réalisées dans son atelier, celui-ci
supervisant toutes les opérations en grandeur réelle, et
modifiant si nécessaire l'oeuvre. C’est ainsi que tous les
stabiles sont réalisés en acier au carbone, puis peints, pour
une majeure partie en noir, sauf ainsi « l'Homme » de Montréal
qui est fabriqué en acier inoxydable. Ses mobiles eux sont
fabriqués en aluminium et duralumin.
En 1971, Calder et
Jacques Prévert travaillent ensemble
à un livre qui intitulé "Fêtes", publié par les éditions
Maeght, où Calder réalise des
eaux-fortes et Prévert écrit un long texte sur l’œuvre du sculpteur.
Alexandre Calder est surtout connu pour ses
peintures, ses mobiles et ses stabiles, mais il a également réalisé
au cours de carrière de nombreux bijoux. Il a également réalisé de
nombreux portraits en fil de fer.
Alexander Calder meurt en 1976 d'une crise
cardiaque à New York, le jour du vernissage d'une rétrospective de
son œuvre au Whitney Museum of American Art.
"Pour
approcher le spirituel en art, on fera usage aussi peu que possible
de la réalité, parce que la réalité est opposée au spirituel. Ainsi l'usage
des formes élémentaires s'explique logiquement. Ces formes étant abstraites,
nous nous trouvons en présence d'un art abstrait ".
Piet Mondrian
AUGUSTIN FERRANDO / par Patrick-Gilles Persin / Ed. Art InProgress / Album Arts / 160 pages / photos et illustrations couleurs / Format
24,5 x 27 cm / Relié sous couverture illustrée /Prix : 45,00 Euros
Augustin Ferrando, peintre orientaliste considéré comme le
peintre " fauve " de l'Algérie, fut chez Cormon Paris, le camarade d'ateler
de Friesz et de Matisse. Il cotoya également Derain, Vlaminck, Léger et Utrillo.
" Au fil du temps, et jusqu'au soir de sa vie, son style et se technique
picturale évoluent singulièrement, étonnamment, continuellement. Ainsi au plan de sa
pratique habituelle, est-il bon de souligner qu'il utilise toujours comme support
de son
oeuvre d'abord la toile, puis le carton auquel succède le contreplaqué et il finit son
parcours en peignant sur de l'isorel. Bien sûr, quelques toiles jalonnent encore son
parcours. Mais il n'en reste pas moins que c'est là une chose tout à fait extraordinaie,
un cas de figure vraisemblalement unique ".
Patrick-Gilles Persin
CLAUDE LAZAR par Francis Parent - Préface Philippe Djian / Ed. Art In Progress
/ Album Arts / 240 pages / 200 illustrations couleurs /
Format 25 x 29 cm / Broché / Prix : 45,00 Euros
Cet ouvrage constitue la première monographie
consacrée à Claude Lazar, Avec 20 ans de peinture et son aventure américaine...
" Je ne sais si Claude Lazar parle d'avant ou d'après, à la réflexion
si l'on
doit voir dans son travail l'imminence de l'occupation ou la trace d'un passage. En tout
cas, les particules de poussière demeurent en suspension, tourbillonnant sur
elles-même... " Philippe Djian
PIERRE CESAR LAGAGE- Peintures 1946-1972 - de Patrick Gilles Persin / Ed. Art In Progress
/ Album Arts / 144 pages / 115 illustrations couleurs / Format 25
x 27 cm / Broché / Prix : 38,00
Euros
Homme du Nord, Pierre-César Lagage est né àCroix, en 1911. Il
meurt à Seclin en 1977. Après avoir étudié aux Beaux Arts de Roubaix, il s'installe
à Montmartre. Depuis 1932, il expose réguliérement à Lille, Paris, Bruxelles, Copenhague,
Zurich, Los Angeles, mais aussi en Pologne et en Suède. Il reçoit le très prestigieux
Prix Lissone en 1957. Les musées de Roubaix, du Cateau-Cambresis et du Touquet, entre
autres, lui ont consacré de grandes expositions. Peintre de son temps, doté d'une solide
connaissance technique, et d'abord figuratif réaliste, attaché aux lumières du Nord et
de la Baie de Somme, Lagage aborde dès 1949, une peinture abstraite très colorée,
géomtrique, puis gestuelle en 1954. Sensible, son oeuvre s'achève avec des
compositions plus végétales proches des écorces.