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ALBERT MARQUET
( 1875 - 1947 )


Albert Marquet
dans son atelier

©
Coll. Part. © ADAGP

Albert Marquet est né le 26 mars 1875 à Bordeaux. Ses parents sont d’origine modeste et il vit une enfance difficile avec le handicap d’une malformation de naissance à un pied. C’est dans le port de Bordeaux qu’il trouve matière à son équilibre et à son caractère solitaire. Il aime à s’isoler pour dessiner, ce en quoi sa mère l’encourage, reconnaissant en lui un don pour le dessin.

En 1890,  Albert Marquet et sa mère quittent Bordeaux pour Paris, où il s’inscrit à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs. Henri Matisse, de six ans son aîné le prend sous sa protection, en proie qu’il est avec son accent bordelais aux railleries de ses camarades. Cette protection deviendra une amitié indéfectible.

A l’été 1893, Henri Matisse et Albert Marquet entrent à l’Ecole des Beaux Arts et suivent les cours de Gustave Moreau. Le jeune Albert Marquet rencontre là Jules Flandrin, Georges Rouault, puis Charles Camoin pour constituer à eux tous un cercle d’amis tous attirés par l’aventure du fauvisme. Ils font la connaissance de Maurice de Vlaminck, d’André Derain, de Jean Puy au gré de leur pérégrination dans divers ateliers et en peignant sur les bords de Seine.
Albert Marquet réalise de nombreux dessins et des tableaux de petits formats ayant pour thème la Seine, les quais, les parisiens dans leurs activités quotidiennes. Il prend de l’assurance et avec ses amis découvre Paris et ses plaisirs, avec les spectacles de cirque, les cafés-concerts, les fêtes foraines.

L’année 1902, il décide de quitter l’appartement de ses parents et de s’installer près du pont de la Tournelle à Paris, pour pouvoir peindre, plus au calme les ponts et les quais de Seine.

Après quelques voyages en Normandie chez Henri Manguin, puis la rencontre de Maurice Denis et de Félix Vallotton, il découvre le midi de la France l’été 1905. Il participe à l’automne à l’exposition des « Fauves » au côté de Matisse, Rouault, Derain, Vlaminck, Valtat, Friesz, Van Dongen,  qui provoque la vive réaction de la critique sous la plume du journaliste Louis Vauxcelles et le scandale dans le tout Paris, en raison de l’expression
brutale des formes simplifiées et bordurées et des couleurs vives en rupture Totale avec la peinture conventionnelle de l’époque.

L’eau et les vues de Paris, de la Seine et de ses péniches restent et demeurent ses thèmes  favoris lorsqu’il s’installe Quai des Grands Augustins cette même année  1905.

A partir de 1906, suite au décès de son père, puis en 1907, à celui de sa mère il prend  contrat avec la Galerie Druet, ce qui le met à l’abri des soucis financiers. Il entreprend de voyager davantage, à Londres, Saint Jean de Luz, puis l’Italie en 1908.


De retour à Paris en 1909, il reprend les études de nus qu’il avait abandonnées, fait la connaissance  d’une jeune modèle, Yvonne-Ernestne, qui deviendra sa compagne.

Les années qui suivent, Albert Marquet se déplace à Villennes-sur-Seine près de Poissy, puis à Conflans-Sainte-Honorine, à Honfleur ensuite avec Félix Vallotton, à Rouen en 1912  pour peindre des vues de la Seine, des péniches, des ponts, des quais et des bateaux. Il voyage également au Maroc, à Tanger d’où il ramènent une série de gouaches.

Abandonnant peu à peu les manières de peindre des fauvistes pour une recherche plus harmonieuse des compositions avec des couleurs moins saturées afin de rendre toutes les nuances de la lumière, ses tableaux recueillent une critique plus favorable. Les expositions deviennent plus fréquentes à la Galerie Druet et les éloges sur ses dessins se multipient.

En Août 1914, à la déclaration de guerre, Marquet et Matisse sont réformés, alors que nombre de leurs amis peintres sont mobilisés. Tous deux quittent Paris pour Collioure, mais reviennent à paris quelques mois plus tard, angoissés qu’ils sont par le peu de nouvelles qu’ils ont de leurs amis au front.

En janvier 1916, le marchand d’art Druet décède. Albert Marquet revient de Marseille où il avait été invité par Matisse et se remet à travailler à des vues de Paris, ses ponts, Notre Dame, les grands boulevards. Il signe un nouveau contrat avec Mme Druet et la Galerie Bernheim Jeune.

Albert Marquet de 1917 à 1919 partage son temps entre Paris, les petites villes de bords de Seine, Herblay, Maisons-Laffitte, Conflans, et Marseille et Nice où il retrouve son ami Matisse. Sa santé est fragile, mais sur les conseils de son médecin Elie Faure, il décide de se rendre chaque hiver en Algérie.

L’année 1920 voit sa rupture avec sa compagne, ce dont se réjouissent plusieurs de ses amis qui ne l’appréciaient guère. Il fait connaissance de Marcelle Martinet, en Algérie et parcourt avec elle le Sahara en 1922. A chacun de ses retours à paris, il poursuit ses peintures de bords de Seine, des quais et de Notre-Dame.

Le 10 février 1923, il épouse Marcelle Martinet à Alger et entreprend un voyage en Tunisie de plusieurs mois d’où il ramène de nombreux tableaux.
Les années suivantes, Albert Marquet et Marcelle poursuivent leurs visites de l’Algérie durant l’hiver ou la découverte de l’Egypte, de l’Espagne et reviennent en France à la belle saison, pour visiter la Bretagne, les Charentes, la Normandie, St Jean de Luz d’où l’artiste ramène à chaque fois des dessins, et tableaux plus nombreux.

En 1931, Marquet achète un nouvel appartement très spacieux dominant le Pont-Neuf, afin de poursuivre ses séries de peintures sur Paris, qu’il peint depuis ses fenêtres et loue des maisons en campagne sur les rives de Seine, avec le même but et l’inspiration inlassable que lui procurent les bateaux sur la Seine.

L
es années 1932 à 1935 sont marquées par différents voyages en Espagne, au Portugal, une croisière sur la Méditerranée et le Mer Noire, et par des retours en France qu’il consacre à des voyages en Normandie, et dans les Landes.

L’année 1936, Albert Marquet et sa femme découvrent la Suisse, et voyagent à Venise, ce qui permet à l’artiste de peindre de nouveaux paysages et ramener de nombreux tableaux pour une exposition intitulée « Venise « qui lui vaut un grand succès.

L’année 1938 il décide de voyager aux Pays-Bas, puis en Suède, et revient à Alger pour passer l’hiver. Le petit village de La Frette près de Conflans, où le peintre André Barbier lui prête une maison, devient le lieu préféré de Marquet en raison des bords de l’eau, de la campagne, mais aussi de ses maisons coquettes et de la proximité de Paris. Ce coin de bords de Seine l’inspire beaucoup et il en rapporte à chaque séjours de nombreux paysages. Lors des retours à Paris, il travaille sans cesse à de nouveaux tableaux sur Paris, ses ponts, ses monuments.


Le 3 septembre 1939, c’est la déclaration de guerre. Marcelle et Albert sont très affectés. Albert Marquet a signé une affiche de protestation contre le nazisme, et menacé, il doit se réfugier à Collioure, et repartir pour Alger où il reste avec Marcelle pour la durée de la guerre.
Il revient à Paris en mai 1945, retrouve son appartement et les tableaux qu’il a confié à un oncle de Marcelle, et  revient à La Frette après cinq années, où il reprend ses habitudes.

L’hiver 1946, il revient dans sa maison d’Alger. Ce sera son dernier séjour. Car durant l’hiver 1947, il a des problèmes de santé et doit être opéré. On lui découvre un cancer. Il peint ses dernières toiles, dont la « Rue Dauphine par temps de neige »  et décède le 14 juin 1947. Il est inhumé dans le cimetière communal de La Frette.


( LMDA )

>>> Voir les oeuvres de Albert Marquet

 






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