Emile Bernard : "Aprs-midi  Saint-Briac " - 1887 - Huile sur toile - Aargauer Kunsthaus - Aarau. Legs Dr. Max Fretz  Jrg Mller - AarauSesostris IIIMax Beckmann : " La femme  l' orchide "  1940 - huile sur toile  -  Galerie Pels - Leusden AG  ZurichKamaSutra Err : " Silver Surfer Saga"  1999 -  Srie Saga of American Comics. Collection de lartiste.   ADAGP Paris - 2014 Joan Miro : " Mtamorphose" 1936 -  ADAGP   

"Faut-il peindre ce qu'il y a sur un visage, ce qu'il y a dans un visage, ou ce qui se cache derriere un visage ? "
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PARIS & ILE DE FRANCE
Anne 2013






Exposition termine


PARIS : Petit Palais
" Flix Ziem : j'ai rev le beau - peintures et aquarelles "
 Du 14 fvrier 2013 au  04 aot 2013







Flix  Ziem : " Venise Le Grand Canal "  - Huile sur panneau  73 x 92 cm
Flix  Ziem
" Venise Le Grand Canal "
 Huile sur panneau 73 x 92 cm







Flix  Ziem : " Paysage du Liban"  Huile sur toile -  Coll. part.
Flix  Ziem
" Paysage du Liban"
Huile sur toile
Coll. part.



Grand voyageur, et ami des peintres de Barbizon, Flix Ziem (1821–1911) et un admirateur du Lorrain et de Turner. Considr comme l’un des prcurseurs de l’impressionnisme, il a su occuper une place part dans l’art du XIXme sicle en s’inspirant de ses voyages pour sduire travers ses oeuvres une clientle aise aimant rver de Venise ou de Constantinople.

L’eau, la lumire et le ciel occupent une place essentielle dans ses toiles autant que les paysages ou les difices qu’il peint. Mais ses oeuvres trs lumineuses lui font une vritable renomme.

Cette exposition retrace la parcours artistique de cet artiste un peu pass au second plan durant des annes, en prsentant une centaine d’œuvres (peintures, aquarelles et dessins), dont les premires entrent au muse en 1905.

Flix Ziem est n le 25 fvrier 1821 Beaune (Cte-d'Or) et est dcd le 10 novembre 1911 Paris. Rattach l'cole de Barbizon, il fait sa renomme par les paysages et les marines qu’il ralise dans le cadre de ses nombreux voyages en Italie, ses vues de Venise et de Constantinople. Proche du mouvement orientaliste, il est considr comme un des prcurseurs de l'impressionnisme.


Flix Ziem est le fils de Georges Barthlmy Ziem, un tailleur de vtements polonais d'origine armnienne et d'Anne-Marie Goudot son pouse originaire de la petite commune Nuits-Saint-Georges en Bourgogne.
Son pre tait arriv en France comme prisonnier de guerre de l'arme prussienne lors des guerres napoloniennes.

Flix Ziem passe son enfance en Bourgogne et tudie l'architecture Dijon. En 1839, il dcide quitter la rgion pour rejoindre son frre install Marseille et entamer une carrire d'architecte. Il participe la construction de l'Aqueduc de Roquefavour qui permet d’alimenter en eau la ville de Marseille.

Une rencontre fortuite avec le Duc d'Orlans trs intress par son travail de dessinateur, le fait quitter son bureau d’architecte pour ouvrir une cole de dessin sur le Vieux-Port. Sa rputation grandit rapidement et les lves sont nombreux vouloir assister ses cours.
En 1841, il doit quitter Marseille pour se rendre Nice, o ils rencontre de riches Anglais et Russes, trs intresss par ses dessins de paysages.

Un voyage lui permet de dcouvrir en 1842 pour la premire fois l'Italie, et surtout Venise dont il ne parvient pas se dtacher et qui devient alors la principale source d'inspiration de sa peinture.
De 1842 1847, il poursuit son voyage au travers toute l'Italie et revient dans le Midi de la France.

Aprs une pause jusqu’en 1849, il dcide de s'installer Paris o il rencontre Thodore Rousseau et Jean-Franois Millet. Il partage son temps avec eux entre la capitale et la fort de Fontainebleau. La nature de ses sujets d’inspiration change pour des scnes de la vie quotidienne, des portraits, des paysages champtres, qui le rapprochent des peintres de l’Ecole de Barbizon.

Le Salon de Paris de 1849 lui permettra d’exposer pour la premire fois o il prsentera ensuite trs rgulirement ses dernires oeuvres.


Flix  Ziem dans son atelier
Flix  Ziem
dans son atelier

 


L’anne 1859, l’amne s’installer Rue Lepic, ancienne Rue de l’Empereur, dans le quartier de Montmartre, peu avant l’mergence des peintres de l’Ecole de Paris. Mais il reste attach Barbizon et la rgion de Marseille.

Travailleur solitaire, il ne frquente pas beaucoup les autres artistes de sa gnration, et songe davantage ses voyages . Il voyage de l'Angleterre aux Pays-Bas , de l’Italie l’Algrie, mais revient aussi trs souvent Venise o il sjourne plusieurs fois par an.

L’anne 1840, lui avait fait dcouvrir la beaut du petit port de Martigues. Il dcide en 1860 d’y installer son atelier o les canaux du port de pche, se jetant dans l’tang de Berre l’inspire tout autant que Venise et lui permet de raliser de nombreux tableaux.
A partir de 1880, il ouvre galement un atelier Nice, o il dcide ds lors de rsider rgulirement quand il n'est pas Paris. Le 16 mai 1904, il y pouse Mademoiselle Treilles.

En 1908, il fait un don de diffrents tableaux la ville de Martigues, qui dcide alors de crer le muse portant son nom.
Peintre admir et reconnu, Flix Ziem a ralis estime-t’on environ 10000 tableaux et dessins, qui en font l’un des artistes franais les plus productifs. Premier artiste entr au Louvre de son vivant, en 1910, il dcde l’anne suivante Paris le 10 novembre 1911.

 Le Petit Palais - Paris

(LMDA)




Exposition terminee


PARIS : Muse d'Art et d'Histoire du Judasme
" La valise mexicaine : Capa, Taro, Chim - ngatifs de la Guerre d'Espagne "
Du 27 fvrier 2013 au 30 juin 2013



La lgendaire valise de Robert Capa, contenant des ngatifs de la guerre d’Espagne, tait considre comme perdue depuis 1939. Miraculeusement retrouve il y a quelques annes au Mexique, ces documents, restitus l’ICP (International Center of Photography) en 2007, ont fait l’objet d’une exposition prsente New York en 2010, puis aux Rencontres internationales d’Arles en 2011. Aprs l’Espagne (Barcelone, Bilbao et Madrid), l’exposition La Valise mexicaine est prsente pour la premire fois Paris, au Muse d’Art et d’Histoire du Judasme.

C’est en 2008 qu’a t redcouverte cette valise, que l’on croyait dfinitivement disparue et dont la trace avait t perdue en 1939, Cette dcouverte avait enflamm alors le monde du journalisme, du photo-reportage, autant que celui des historiens.

Aprs 70 ans de disparition, cette valise constitue de trois botes de rouleaux de pellicule soigneusement classs, a rvl son extraordinaire contenu : celui d’environ 4500 ngatifs d’images ralises par Robert Capa, par sa compagne Gerda Taro au coeur de la guerre civile espagnole entre 1936 et 1939 et par David Seymour, leur ami photographe surnomm Chim.

Cette valise contenant ces documents en trs bon tat de conservation, et pour la plus grande partie indits offrent une large place au conflit de la Guerre d’Espagne qui a tant contribu changer le cours de l’histoire europenne. C’est lors de ces prises de vue pendant la Bataille de Brunete que Gerda Taro perdra la vie en 1937.

Le photographe Fred Stein, ami de Capa, a pu prendre divers clichs de Gerda Taro avant la mort de la jeune femme, vues qui resteront graves et intimement lies celles de la guerre elle-mme.

Ces films et clichs montrent aussi l’histoire de ces clbres photographes juifs, qui se seront engags tmoigner de la cause rpublicaine, et qui, au prix de risques considrables, auront littralement construit les bases du photo-reportage engag,dans l'action sur le terrain des conflits, et celles de la photographie de guerre moderne.

On dcouvre ainsi par cette exposition, des portraits, des scnes de combat, mais aussi des scnes de la vie quotidienne du ct des rpublicains espagnols et des images montrant la vie terrible des civils sous les coups de l’arme franquiste. Certaines de ces images sont bien sur connues, par les tirages ou les reproductions de l’poque, mais les ngatifs de la valise mexicaine , sont prsentes ici sous la forme de planches-contact agrandies, places dans l’ordre chronologique des clichs, avec un grand nombre d’images totalement indites.




Robert Capa, de son vrai nom Endre Ernő Friedmann est n le 22 octobre 1913 Budapest et mort le 25 mai 1954 en Indochine. Amricain d’origine hongroise et reporter photographe de guerre, il a couvert les plus grands conflits de son poque.

En 1931, il doit quitter sa Hongrie natale pour Berlin, contraint l’exil par le rgime autoritaire de son pays en raison de ses origines juives. Il a pour objectif de devenir journaliste. C’est ainsi qu’il trouve un premier travail comme apprenti dveloppeur dans une agence de photos berlinoise. Paralllement cela il suit des tudes de sciences politiques.

Il rencontre alors Simon Gutman, fondateur d’une agence de photos qui lui confie un premier sujet de reportage sur Lon Trotsky. C’est Copenhague en 1932 qu’il photographie Trosky rfugi au Danemark, pourchass qu’il est par des agents aux ordres de Staline.


Robert Capa quitte l’Allemagne pour la France quand Hitler arrive au pouvoir. A Paris il rencontre David Seymour et Henri Cartier-Bresson, avec qui il crera quelques annes plus tard l’Agence photographiqe Magnum .
Il dcide alors de franciser son prnom pour ne pas heurter l'administration et se fait connatre sous le nom de Andr Friedmann.
Il fait la connaissance de Gerda Taro, une tudiante allemande juive et anti-fasciste, qui devient son assistante, puis elle mme, photographe. Celle-ci deviendra galement sa compagne.

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Gerda Taro et Robert Capa la terrasse du Caf du Dme - Paris 1936
Photo Fred Stein International Center of Photography - Magnum Photos -


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Robert Capa

"Mort d'un soldat rpublicain - Cerro Muriano - 05 septembre 1936 "
International Center of Photography - Magnum Photos -



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Robert Capa
"Teruel , Province d'Aragon - 21 dcembre 1937 "

International Center of Photography - Magnum Photos -





Robert Capa  Coll. part.
Robert Capa
Coll. part.

 Henri Cartier Bresson  : Hommage  Robert Capa  - 18/01/1996  Coll. part.


On est en 1935. Ses photos se vendent mal en ces temps difficiles. Il dcide de prendre le pseudonyme de  Robert Capa , en hongrois cpa signifiant requin, partir duquel il s’invente un personnage : il fait croire qu’il est amricain, et riche. Il cre la mme anne l’Agence Alliance-Photo avec Pierre Boucher et Maria Eisner.

En 1936 : c’est la Guerre d’Espagne. Il dcide de partir avec Gerda Taro couvrir les combats aux cts de troupes rpublicaines, pour les magazines Vu et Regard. Sa seule arme contre le fascisme est son appareil photo.

Avec une photographie intitule "Mort d’un soldat rpublicain" prise sur le front de Cerro Muriano le 5 septembre 1936 il devient clbre. Cette photo reprsente un soldat des forces rpublicaines, en chemise blanche, avec sur son calot les initiales CNT
( Confederacion Nacional del Trabajo, une organisation anarchiste ), s’effondrant touch par une balle franquiste. Elle symbolise depuis dans la mmoire collective la guerre d’Espagne.

De son ct, alors que Robert Capa est Paris Gerda Taro est crase accidentellement par un char rpublicain prs lors des combats de la bataille de Brunete. Elle dcde le 26 juillet 1937.

En 1938, il est envoy par le magazine Life pour couvrir la Seconde Guerre sino-japonaise (1937-1945). Il prendra une photo qui fera la couverture de Life, celle d’un enfant chinois, habill en militaire que Life intitulera : "Un dfenseur de la Chine".

Il migre peu aprs New York, pour rejoindre sa mre et son frre. L, il poursuit ses reportages pour le magazine Colliers et couvre le front d’Afrique du Nord en 1942. Puis il est envoy en Sicile, par Life pour suivre le dbarquement des troupes allies.
Le 6 juin 1944, toujours pour Life, il revient en France pour couvrir le dbarquement alli en Normandie. Il est le seul photographe prsent lors du dbarquement en Normandie sur la plage d’Omaha Beach, sur le secteur "Easy Red" Colleville-sur-Mer. Sous les bombes et entre les balles, il photographie la guerre au plus prs au ct des soldats, o il parvient prendre 119 photos. Ces photos seront malheureusement perdues par un laborantin de Life, qui fera fondre les pellicules lors du tirage, et seule 11 photos pourront tre sauves.
A la Libration, le 18 aot 1944 Chartres, Capa prendra des clichs de femmes tondues comme tmoignage sur l’puration.

C’est en 1947 qu’il fonde, avec David Seymour, Henri Cartier-Bresson et George Rodger la cooprative photographique Magnum pour permettre aux photographes de conserver l’intgralit des droits de leurs photos, ce qui n’tait pas le cas avec les agences photos de l’poque. Ses thmes seront la famille, la religion, la pauvret, la drogue, le crime, les clbrits.
Avec l’crivain John Steinbeck, la mme anne, il partira en Russie pour raliser un reportage qui donnera naissance un livre intitul "A Russian Journal".

En 1948, il assistera la naissance de l’tat d’Isral o il se rendra plusieurs reprises jusqu’en 1950.

Life lui demande en 1954 de couvrir la guerre d’Indochine. Il part aux cts des troupes franaises au travers le Vit Nam. Le 25 mai 1954, sur la route de Thai-Binh,  voulant prendre un clich des soldats franais dploys dans les champs, il s’carte du chemin et enjambe un foss pour une dernire photo, en couleurs. Il meurt cet endroit tu par une mine dissimule dans l’herbe. titre posthume, la France lui dcernera la Croix de guerre.



Muse d'Art et d'Histoire du Judasme - Paris


(LMDA)





Exposition termine


PARIS : Galeries Nationales du Grand Palais

" Edward Hopper"
Du 10 octobre 2012 au 28 janvier 2013

>>> Prolongation jusqu'au 03 fvrier 2013



Edward Hopper (1882-1967) est le peintre d'une Amrique profonde qui s'interroge sur les mutations du monde moderne et sur les angoisses existentielles des hommes de son poque.
Il nous reprsente les images de la solitude et de l'absence, du silence et l'attente, comme autant d'nigmes de l'existence et du dsir, du temps et de la mort.

Chacun de ses tableaux est l’expression d’un malaise existentiel, de sentiments les plus tranges ou d’absence de sentiments, ils sont peut-tre de pures constructions mentales, mais troublantes, drangeantes, donnant lieu aux interprtations les plus contradictoires.
Ses oeuvres sont probablement parmi les reprsentations les plus fortes de l'angoisse humaine dans l'art contemporain.

Cette exposition se propose d’clairer cette oeuvre simple et minimaliste, d’un point de vue esthtique, mais forte et complexe, dans ses significations dans sa symbolique ou dans sa mythologie d’une Amrique moderne dshumanise.
Edward Hopper est un peintre raliste, mais nigmatique dans la simplicit de son inspiration. Son oeuvre figurative rassemble avec vidence une force et une profondeur intrieure qui projette au del de l' immdiate objectivit, et conduit le spectateur s'interroger sur la ralit, sa ralit, la ralit du monde, et l'illusion de la ralit.

Selon un parcours chronologique, les oeuvres sont prsentes en deux grandes parties . Une premire est consacre aux annes de jeunesse d’ Hopper, avec une mise en perspective des peintures de ses contemporains et de celles, des artistes qu’il dcouvre Paris, et qui ont pu l’inspirer dans son propre travail. La seconde partie montre l’artiste dans sa pleine maturit, avec les peintures emblmatiques qui caractrisent son style personnel, jusqu’aux œuvres ultimes.
des annes 1960.


N et form New York, Edward Hopper n'a jamais appartenu aucun mouvement, ni aucune cole. Inscrit la New York Scholl of Art en 1900, il suit les cours de Robert Henri et s'intresse l'oeuvre de Manet, mais aussi celle des peintres tels que Daumier, Courbet, Degas, Gauguin ou encore Van Gogh.

Il est galement trs marqu par l' impressionnisme franais, auquel il fait rfrence comme Pissarro, Renoir, mais aussi Sisley, qui resteront longtemps comme les repres d'une sorte d'inspiration souterraine permanente dans son oeuvre.
Son intrt pour la culture franaise l'amnera d'ailleurs faire plusieurs sjours Paris entre 1906 et 1910. Ds 1906, d'ailleurs il est fascin par la physionomie et l'ambiance de la ville :" Les rues y sont trs anciennes, encaisses, et les faades qui s'inclinent en arrire partir de la base du premier tage confrent une physionomie massive et trs imposante aux maisons. Les dbits de boisson et les boutiques de rez-de-chausse sont de couleur rouge ou vert sombre, ce qui tranche violemment sur le reste de la faade. Sur les toits se dressent des centaines de chemines avec leur mitre qui donnent un aspect particulier l'horizon. les toits sont tous la Mansard, couverts d'ardoise grise ou de zinc.. par temps couvert, ce mme gris-bleu en toute chose ..." ( lettre sa soeur du 29 novembre 2006).

Cela l'amnera peindre en 1907 des oeuvres telles que " Le Louvre et la Seine", " Boulevard St Michel", " Pont du Carroussel dans le brouillard ", " Notre Dame " et de nombreux autres tableaux sur Paris, probablement aussi sous l'influence d'Albert Marquet, dont il dcouvre la peinture dans une exposition la Galerie Druet.
Il est intress par le mode de vie des parisiens qu'il reprsente dans de nombreux dessins, mais aussi par les femmes franaises qu'il considre comme de redoutables sductrices, et auxquelles il ne manquera pas de penser dans des oeuvres de maturit, telles " Summertime " en 1923, ou " Night Windows " en 1928.


Image non disponible
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Edward Hopper :
" Automat " - 1927
Huile sur toile
71,5 x 91,5 cm

Art Center - Des Moines






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Edward Hopper :
" Excursion dans la philosophie "
1959
Huile sur toile




Edward Hopper
Edward Hopper
Coll. Part.

De retour aux Etats-Unis, en 1908 il est contraint de gagner sa vie comme illustrateur, mais parvient participer une exposition o il prsente trois toiles et un dessin raliss en France, mais sans succs. Il revient brivement en France, dont il apprcie tant la langue et la culture puis visite l'Espagne avant de revenir New York en mai 1910.

L, il continue peindre ses souvenirs de Paris et prsente dans des expositions des oeuvres inspires par la France mles aux tableaux qu'il peint de New York ou de la campagne amricaine, avant d'pouser en juillet 1924, Josphine Verstille Nivison, " Jo ", qui partage son amour pour la culture franaise.

La fin de l'anne 1924 marque une rupture dans l'oeuvre d'Hopper, dans le sens o il dcide de rompre avec cette nostalgie de la France et de peindre en observation directe la vie amricaine. Il dit " Aujourd'hui ou dans un proche avenir, il faudra bien retirer l'art amricain sa mre franaise ".
A partir de l, c'est une peinture strictement de sujets amricains qu'il s'attle. Les oeuvres peintes en extrieur deviennent rares, et les scnes d'actions en suspens de la vie amricaine se multiplient. Depuis son appartement de Greenwich Village qu'il habitera toute sa vie, il saisit les toits new-yorkais avec leurs citernes, comme dans "Roofs" en 1926, les faades de briques rouges dans"Early Sunday Morning", en 1930, les intrieurs de chambres d'htel dnudes dans "Night Windows" en 1928 ou encore les stations d'essence dsertes, comme dans "Gas" en 1940.

Il devient le peintre de la vie et de la ralit au quotidien, avec des compositions o des personnages nigmatiques et solitaires, prennent place de plus en plus souvent, telle cette ouvreuse de cinma plonge dans ses penses dans "New York Movie" en 1939.
Il s'intresse aussi dans son atelier l'architecture des maisons, de la ville, puis aux rendus de la lumire dans les intrieurs clos et aux caractres des personnages qu'il reprsente souvent seuls comme enferms dans le silence et la solitude.

Une oeuvre telle que " Morning Sun " en 1952 constitue un des exemples les plus marquants de l'volution de la peinture d'Hopper.
Cette femme de "Morning Sun", est une femme qui a vieilli, assise sur son lit, face sa fentre ouverte sur les toits de la ville et au soleil levant. Edward Hopper y reprsente la fois la profonde solitude, l'attente, le regard port sur le pass, et une certaine obssession charnelle de la mort.

Ces thmes sont plus rcurrents dans ces annes d'aprs guerre : les regards, les gestes suspendus, les silences, les rveries dans des univers dpouills gagnent son oeuvre, comme une ralit obsdante de l'existence, jusqu' la disparition mme du sujet comme dans "Rooms by the sea " peinte en 1951, o il ne reste plus qu'une porte ouverte directement sur la profondeur de la mer.

Edward Hopper a souvent inspir les cinastes, notamment Alfred Hitchcock, qui choisira dans "Psychose" une maison sur le modle d'une demeure victorienne peinte par Hopper.

Connu pour ses profonds silences lorsqu'on un journaliste l'interrogeait, Edward Hopper avait souvent coutume de rpondre :
"Si vous pouviez le dire avec des mots, il n'y aurait aucune raison de le peindre".

Galeries Nationales du Grand Palais - Paris


(LMDA)




Exposition termine


 

PARIS : Muse de l'Orangerie
" Cham Soutine ( 1893 - 1943 ) - L'ordre du chaos "
Du 03 octobre 2012 au 21 janvier 2013





 




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Cham Soutine :
" Autoportrait "
1917 - Huile sur toile 54,5 x 45,5 cm -
Coll. part.
ADAGP












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Cham Soutine :
" Le garon d'tage "
1927 - Huile sur toile
Muse de l'Orangerie - Paris  ADAGP









Cham Soutine en 1934  ADAGP
Cham Soutine
en 1934
ADAGP



Runis par la passion du marchand Paul Guillaume pour ces portraits o la mesure et la dmence luttent et s’quilibrent , vingt-deux tableaux du peintre russe Cham Soutine (1893-1943) sont conservs par le Muse de l’Orangerie. Ils sont le noyau de cette rtrospective, clbrant la puissance expressionniste et l’ardeur d’une palette uniques dans le Paris de l’entre-deux-guerres. L’influence que cette œuvre eut sur les artistes de la fin du XXme sicle rend ncessaire un nouveau regard sur ce peintre encore incompris en France.


D'origine lituanienne, Cham Soutine ( 1893 -1943 ) est issu d'une famille pauvre vivant misrablement dans les traditions et les principes religieux du Talmud dans le ghetto juif de leur village. Son pre fait de la couture pour le compte d'un tailleur. Cham, timide et rserv est le dixime de onze enfants.Les tudes ne l'intressent pas, et colier, il passe de longs moments dessiner des portraits de personnes qu’il rencontre.

En 1902, son beau frre l'accueille  Minsk, pour lui apprendre le mtier de tailleur. Mais son dsir de dessiner domine. Son ami, Michel Kikone, qui partage la mme passion du dessin, l'incite prendre des cours de peinture. En 1909, il part Vilna avec lui, o tous deux  trouvent un emploi de retoucheurs chez un photographe. En 1910, il  passent son examen d’entre l’cole des Beaux-Arts. Kikone part pour la France en 1912. Il dcide l'anne suivante de rejoindre son ami et c'est ainsi qu'il arrive Paris en Juillet 1913, o il dcouvre un monde totalement diffrent de sa Russie natale.

Paul Krmgne, l'un de ses amis russe rencontr Vilna et venu lui aussi Paris deux ans plus tt, l'accueille et lui fait rencontrer les artistes du quartier de Montparnasse, parmi lesquels de nombreux peintres trangers, que l’on dsignera ensuite sous le nom de l’cole de Paris.
Soutine frquente rgulirement le Muse du Louvre et il s'inscrit l'Ecole des Beaux-Arts, tout en travaillant de nuit comme porteur la Gare Montparnasse. Il est dj malade, sans doute par les consquences des annes de privations et de souffrances  de sa jeunesse en Russie. Traqu par la misre et par la maladie, il tente un jour de se suicider, mais il est sauv par son ami Kikone.

En aot 1914, c'est la guerre et l’ordre de mobilisation gnrale est donn en France. Soutine se porte volontaire. Il part creuser des tranches, mais il est rapidement rform cause de son tat de sant. Recens comme migrant juif, il obtient de la Prfecture de police un permis de sjour au titre de rfugi.

ll s’installe alors Cit Falguire dans le XVme arrondissement de Paris. Le sculpteur Jacques Lipchitz lui prsente Amedeo Modigliani, qui a t galement rform car atteint de tuberculose. Modigliani, qui est son an de dix ans lui voue une relle affection et devient son ami. Tous deux lis par un destin semblable ne mangent que rarement leur faim, et s’adonnent volontiers la boisson, et aux soires avec les prostitues. Soutine peint beaucoup et va souvent dans les chemins aux abords de Paris la recherche des paysages qui l'inspirent.

Modigliani lui prsente le marchand d'art, Lopold Zborowski en 1918, avant que de partir se soigner pour sa tuberculose Vence, dans le midi de la France. Soutine, de son ct ne s'adapte pas la vie parisienne. Il est invit par Pierre Brune, venir s'installer Cret, dans les Pyrnes-Orientales. Quelques mois plus tard, fin Janvier 1920, il apprend la mort de son ami Modigliani.

branl par cette disparition, il cesse de boire et suit les conseils de ses mdecins pour s’alimenter correctement. Son estomac le fait de plus en plus souffrir. Sauvage, ombrageux, colrique et secret, il vit l'cart et s'enferme dans la peinture. En t 1920, Zborowski vient chercher prs de 200 toiles.

C'est alors que le docteur Albert Coombs Barnes un riche collectionneur amricain, vient Paris, pour collecter une srie d’œuvres contemporaines destines la fondation qu'il vient de crer Philadelphie. Zborowski  parvient lui vendre soixante toiles de Soutine peintes Cret, ce qui lui assure une soudaine renomme dans le mileu artistique.

Cham Soutine dcide alors de partir dans le midi de la France   Cagnes pour peindre des sries de paysages aux couleurs les plus vives. Mais la rgion ne lui convient pas il revient Paris. Souvent envahi par des doutes sur lui mme, obsd par des questions de formes et de couleurs, insatisfait de son travail, il ne cesse de s'interroger sur son art. Un jour, pris d'une soudaine colre, il contre lui mme, il brle un grand nombre des toiles qu'il avait peintes Cret.

Vivant un peu mieux, il s'installe dans un atelier plus spacieux Paris, proximit du Parc Montsouris. L, il se passionne pour la lecture et pour la musique, tout en peignant. Mais son voisinage est horrifi par les carcasses d'animaux corchs ou ventrs qu'il prend alors comme modle pour ses toiles, et se plaignent des odeurs putrides qui envahissent l'atelier et la rue.

C'est en juin 1927, que se tient le vernissage de la premire exposition de ses œuvres. Il sjourne parfois dans la maison de campagne de Lopold Zborowski dans l’Indre ou dans la proprit de Marcellin et Madeleine Castaing prs de Chartres, avec qui il s'est li d’amiti car grands amateurs d’art. Leurs relations avec le milieu intellectuel, artistes ou crivains tels que  Blaise Cendrars, Erik Satie ou Henry Miller, permettent Soutine de se faire connatre et d'tre prsent dans de nouvelles expositionset d'tre retenu dans le choix de certaines grandes collections.

En 1929, il repart pour le midi de la France Vence, o il peint une srie consacres aux arbres. Mais les acheteurs se font plus rares, car la crise conomique ne aux tats-Unis vient de gagner l'Europe. En 1932, la marchand d'art Zborowski se trouve est ruin et meurt 43 ans d’une crise cardiaque.



 

Soutine propose alors sa production Marcellin et Madeleine Castaing qui lui permettent en 1935, d'tre expos Chicago, avec une vingtaine d'oeuvres, ce pour la premire fois aux tats-Unis.
En 1937, une exposition lui est consacre au Petit Palais Paris. Il rencontre alors Gerda Groth, rfugie juive allemande qui a fuit le rgime nazi. Lorsque la guerre clate, l't 1939, ils partent vivre ensemble dans un petit village de l’Yonne . Les juifs ont l’obligation de se faire recenser. Le 15 mai 1940, Gerda est arrte et Soutine doit se cacher en diffrents lieux tout en retournant souvent Paris pour se faire soigner.

Il touve se rfugier Champigny-sur-Veude, prs de Tours  avec une nouvelle compagne, Marie-Berthe Aurenche. Il poursuit la peinture malgr les douleurs les plus vives qui l'affectent en permanence et le plie de douleurs depuis de nombreuses d'annes.

Fin juillet 1943, son tat de sant se dtriore soudainement et il cesse de peindre. Le 31 juillet au matin, il doit tre hospitalis. Avant d’tre transport, il demande se rendre son atelier et brle ses toiles. l’hpital de Chinon, son tat est jug grave : un ulcre avec hmorragie interne est diagnostiqu. Il dot tre opr.
Il est dirig vers Paris, mais les contrles de la France occupe doivent tre vits et le voyage s’avre plus long que prvu. A son arrive, le 7 aot, il est opr sans doute trop tardivement car il meurt deux jours plus tard. Son enterrement lieu le 11 aot, au cimetire du Montparnasse.

Cham Soutine est rest longtemps l'cart du mileu artistique, cause de sa personnalit trs particulire , mais aussi par son art, rest incompris, marginalis. Il fut assimil souvent un artiste malsain et difficile, sur lequel tout l’antismitisme ambiant l'avait marginalis ds le premier jour o il tait arriv Paris.
Encore aujourd’hui il reste de lui l’image de l' artiste maudit, du juif migr sur qui pse tous les interdits d’une religion trop contraignante et dont le physique se prte tous les clichs antismites.

Artiste gnial Cham Soutine fut, l'observateur des mes et des esprits. Ses portraits soulignent particulirement la personnalit des modles choisis. Il sait tirer les caractres, les penses, les travers des personnages qu'il peint dans une synthse qui exhume la force de chacun d’eux, dans un genre qu’aucun artiste avant lui n’avait su exprimer.

Classifi comme artiste expressionniste, on peut en effet considrer qu'il est l'un des rares, voire le seul pouvoir reprsenter ce mouvement en France, comparativement ce qui se droule en Allemagne ou en Autriche la mme priode. Comme les artistes allemands ou autrichiens de cette poque, il est un vritable visionnaire. Il transcende la ralit et la transforme en une figuration imaginaire, la croise de plusieurs mouvements artistiques naissants. Tout en s'inspirant des artistes les plus classiques et les plus illustres, comme Rembrandt, Courbet, Corot, ou Czanne, il est le prcurseur des plus grands artistes de la deuxime partie du XXme sicle comme Pollock, De Kooning, Bacon ou Baselitz

Muse de l'Orangerie - Paris

( LMDA)



 

 


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