Franois-Andr Vincent : " Portrait de Marie Gabrielle Capet " -1786 - Huile sur Toile -  Petit Palais -  ParisJohan  Barthold Jongkind :  " Voilier dans le Port D'Honfleur " - 1863 -  Coll. part.Ren Magritte :" L'ide " 1966 - Huile sur toile 41 x 33 cm  Coll. part.  ADAGPExposition " Orientalismes " -   Muse des Beaux Arts - Bordeaux  -  RoblinJeanne mammen : " Showgirls" - 1928  -  Berlinische Galerie - Berlin - Bildrecht Vienne 2014Georg Baselitz  : "Ein neuer Typ " ('Un nouveau type') - 1965 -Aquarelle, fusain et pastel sur papier  British Museum - Georg Baselitz

" Vous ne pouvez rien faire
dans l'art sans passion."

 Marcel Salinas

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qu'est-ce que l'art ?

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Exposition termine


CERET : Muse d'Art Moderne
" Auguste Herbin ( 1882 - 1960 )"
Du 02 mars 2013 a
u 26 mai 2013





Le Muse d'Art Moderne de Cret associ au Muse Dpartemental Matisse du Cateau-Cambrsis consacre Auguste Herbin une prsentation complte de l’oeuvre de cet artiste qui a t l’un des fondateurs de l’abstraction en France en 1917 et qui inventa dans les annes 40-60 un alphabet plastique : correspondance entre les sons, les formes et les couleurs.

C'est ce combat librateur de tout acadmisme que Herbin va mener pendant sa vie. En donnant la couleur et la forme sa pleine puissance, il a marqu le sicle de faon magistrale. L’oeuvre d’Herbin emmne le spectateur dans l’histoire de l’abstraction : une peinture faite pour l’homme, dgage des contraintes du sujet, conue pour n’exprimer que la couleur pure, en l’inscrivant dans les formes du vocabulaire gomtrique lmentaire (rectangle, carr, cercle, et triangle) pour lui donner une dimension universelle, expression de l’espace et du temps. Ces dcouvertes plastiques serviront selon lui construire notre monde contemporain. "Toute l'action de la peinture rside dans le rapport des couleurs entre elles, dans le rapport des formes entre elles et dans le rapport entre les formes et les couleurs" dit-il.



Auguste Herbin est comme Henri Matisse descendant de tisserands. Il nat Quivy dans le Cambrsis en 1882 mais passe son enfance au Cateau-Cambrsis dans le dpartement du Nord, dans cette rgion semi-rurale consacre au textile.

Il suit d'abord assidment les cours de dessins industriels proposs par la municipalit et apprend le dessin technique et le dessin main leve.

Au XIXme sicle, les usines et les ateliers textiles du Cateau font de luxueux tissus de laine aux dessins gomtriques alors que le Cambrsis se spcialise dans la dentelle et la broderie.
Les tissus de laine aux dessins gomtriques de rayures, cossais, carreaux etc..., ont donc pu influencer sa passion pour la rigueur et la structure gomtrique.

Une bourse lui permet de s'inscrire l'cole des Beaux-Arts de Lille en 1901 dans la classe de Pharaon de Winter. Ses premires toiles assimilent les techniques post-impressionnistes et l'art minutieusement rendu et color des ciels et de l'eau de la Renaissance flamande.

Il vient ensuite vivre Paris fin 1901 et participe aux grandes rvolutions d’abord fauve puis cubiste. Son travail se remarque par une construction frontale et en aplats de ses compositions. La touche s'largit cependant influence par Czanne et Van Gogh. Ds 1905 le pinceau charg de couleurs flamboyantes dessine directement sur la toile.

Herbin sjourne ensuite en Corse en 1907 et y peint des toiles proches des oeuvres des expressionnistes allemands sans qu'y transparaissent d'aspects dramatiques. Cette mme anne, la rtrospective Czanne au Salon d'automne est d'une importance majeure.

Les paysages peints au Cateau ou dans les environs entre 1908 et 1910 vont participer aux recherches cubistes tout en conservant une profonde originalit. Herbin cerne les formes, d'un dessin beaucoup plus prcis et gomtrique qui soumet la couleur au contour. Il conserve la violence et l'audace de la couleur vive, la diffrence de ses voisins du Bateau-Lavoir, Picasso et Gris. Le sujet reste trs lisible car il ne dcompose pas les formes. Il les aplatit, les gomtrise et les simplifie.



Image non disponible
images/HerbinAuguste9.jpg
Auguste Herbin
ADAGP Paris 2012




Image non disponible
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Auguste Herbin
"Saut II ",
Gouache 26 x 34 cm - 1958
Galerie et photo Lahumire
ADAGP Paris 2012





Auguste Herbin  Coll. Part.  ADAGP
Auguste Herbin
Coll. Part. ADAGP


Sa renomme devient internationale. Il expose deux fois Berlin en 1912 et l'Armory Show de New-York en 1913 entre Braque et Gleizes. Il est achet par les collectionneurs Wilhem Uhde, Chtchoukine et Morosov.

Cette mme anne 1913, il sjourne longuement Cret en mme temps que Picasso, Max Jacob et Juan Gris. Il y peint des oeuvres majeures construites dans un registre de formes gomtrises dans lesquelles le sujet et la profondeur tendent disparatre. Il les traite avec des touches de couleurs contrastes alternativement froides et chaudes.

L
a guerre est une priode peu productive qu'Herbin passe l'arrire du front et peint des camouflages d’avion. En 1917, il signe un contrat avec Lonce Rosenberg qui lui organisera dans sa galerie de l'Effort Moderne, des expositions personnelles en 1918, 1921, 1922, 1924 et le fait participer aux expositions collectives.


Aprs la Premire Guerre mondiale, il devient un des principaux protagonistes des grands mouvements de l'abstraction de cette premire moiti du sicle, au moment o naissaient les mouvements De Stijl au Pays-Bas, du Constructivisme en Russie et du Bauhaus en Allemagne.


Comme tous les artistes de sa gnration ayant vcu l'exprience du Cubisme, il s'agit pour lui de renouveler le vocabulaire mais aussi de tendre vers un art dans lequel interviennent des considrations idologiques et sociales, un art qui soit l'expression des valeurs collectives de la modernit et qui permette une nouvelle utopie sociale. Il s'inscrit alors au Parti communiste en 1920.

L'art doit tre pour lui monumental et total. Il doit unir peinture et architecture, monument et dcoration, objet et sculpture. Les bois sculpts et peints raliss en 1921 sont parmi les oeuvres les plus novatrices. Ils sont sculpts avec des techniques employes dans l'industrie par les modeleurs et sont faits d'une superposition de lames de bois dcoup et peint ou en ciment.

Herbin poursuit son art pur, s'appliquant construire un nouveau vocabulaire de formes avec les figures primaires de la gomtrie qui sera ensuite exploit dans l'Art Dco. Il sculpte ce qu'il appelle des "objets monumentaux".

Cette fantastique avance vers un "art total" sera cependant freine par l'incomprhension du public et de la presse. Pendant quatre ans, partir de 1922, Herbin revient vers une peinture figurative de natures mortes et de paysages pris dans des lieux o il sjourne : Monthier-Haute Pierre, Cassis, Vaison la Romaine, Cret, Sisteron, Le Cateau . Il dveloppe un style qui se nourrit de Czanne et de Van Gogh dans un premier temps, puis d'un art figuratif qui tente de s'approprier la ralit par une dcoupe prcise des contours et une simplification de la perspective proche des recherches puristes.

A partir de 1926 et pendant les annes 30, Herbin va construire son oeuvre picturale, dfinitivement abstraite, sur la courbe, un rythme qu'il avait dj privilgi et qui exprime le mouvement vital ou cosmique. Il peint des formes nettes et prcises en aplat. Jusqu'en 1936, une paisse ligne noire, comme un immense flux vital, envahit la toile dans une criture souple et libre. Puis la palette devient plus vive et les volutes sont confrontes des cercles, des carrs et surtout des triangles.

Il fonde en 1931 le mouvement "Abstraction-Cration" avec, en particulier, Vantongerloo, Van Doesburg, Hlion, Arp, Kupka. Herbin mne un combat en faveur d'un art humaniste qui exprime la libration sensible, morale et intellectuelle de l'individu crateur.




Les annes 40 et 50 voient l'aboutissement et le dveloppement majeur de son oeuvre. Nourri des crits de Goethe et de Rudolf Steiner, Herbin cherche les grandes lois qui peuvent rgir sa cration. Il va inventer un "alphabet plastique" tablissant des correspondances entre lettre, forme, couleur, et son. Par exemple, la lettre M correspond au jaune de baryte, la forme triangulaire et la sonorit "mi". Dsormais ses peintures s'tablissent partir d'un mot.

Les lettres font triompher la couleur pose en aplat lisse et sans modulation dans des formes qu'il gomtrise - cercle, quadrilatre, triangle. Herbin atteint ainsi un art universel, de vrit et de libert qui englobe les autres arts.
Il cre le "Salon des Ralits Nouvelles" de 1946 1955 qui aura une grande influence sur les artistes cintiques de l'Aprs-guerre et sur tous ceux qui conduisent des recherches sur la couleur et l'abstraction gomtrique.
Ses propres recherches porteront sur le rapport entre la couleur pose en aplat lisse et sans modulation dans laquelle n'intervient ni dgrads ni paisseurs de matire, et la forme qu'il veut pure l'extrme, sans lyrisme ni anecdotisme. La forme gomtrique est prcise : ces formes, il va mme chercher codifier en liant formes et couleurs au mot (dans le sens potique de "verbe"), point de dpart de l’oeuvre. Cet art de vrit et de libert englobe la posie, la musique et les arts plastiques...
"Au commencement est le verbe. Mon travail commence par le mot, chaque lettre dsigne une forme et une couleur, et mme une note de musique" dit Auguste Herbin.

Herbin cre son muse au Cateau-Cambrsis en 1956 par une donation exceptionnelle de 26 oeuvres et conoit, en 1957, pour une cole primaire de la ville, un vitrail monumental "Joie " et une mosaque "Orphe".

  Muse Matisse - Le Cateau Cambrsis



( LMDA ) ( Avec nos remerciements  I. Sabatier - Muse Matisse - Le Cateau-Cambrsis  et Sarah Heymann & Marianne Copin-Angelin -
Heymann Renoult Associes )






Exposition termine


DUNKERQUE : Lieu d'Art et d'Action Contemporaine
" CoBrA, le regard d'un passionn "
 Du 20 octobre 2012 au 03 mars 2013 





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 Carl-Henning Pedersen
" Soleil rouge clair  "
Huile sur toile 96 x 96 cm - 1942
Else Alfets Museum ADAGP


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Guillaume Corneille
" Terre pastorale "
Huile sur Toile 162 x 130 cm -1966

Stedelijk Museum - Amsterdam ADAGP



Guillaume Corneille
Guillaume Corneille



Pour fter les trente ans de la cration du muse, le LAAC prsente une trs grande exposition CoBrA, le regard d’un passionn, propose par le fondateur de la collection, Gilbert Delaine. Il met ainsi en lumire la richesse exceptionnelle du fonds CoBrA conserv au muse, l’un des plus importants de France.

A Bruxelles au lendemain de la guerre, des artistes parmi lesquels les Danois Asger Jorn, Carl-Henning Pedersen, Henry Heerup, Egille Jacobsen, les Belges Christian Dotremont, Joseph Noiret, les Hollandais, Karel Appel, Constant, et Corneille, se runissent dans le souhait de raliser leur idal d'une meilleures socit, en pensant que l'expression cratrice pouvait devenir un langage universel. Ils rejettent la culture rationaliste europenne dont la guerre vient de dmontrer la dcomposition.

Ils recherchent dans les formes artistiques les moins contamines par les normes et les conventions, les signes des expressions primitives : c'est l'art prhistorique, l'art populaire mdival, l'art naf, les crations des enfants ou des handicaps mentaux, l'criture, la calligraphie, qui pour eux sont au plus prs de la nature de l'individu, de son psychisme et d'un subconscient au plus proche de son authenticit profonde.
Aussi entreprennent-ils de rechercher toutes les formes irrationnelles qui peuvent s'exprimer dans l'art sous toutes ses formes, et dans toutes ses matires : le dessin, la peinture, la sculpture, le bois, le mtal, la terre, les mots, les sons, l'criture.
Le Mouvement CoBrA, acteur essentiel dans l'histoire de l'art moderne n'aura dur que trois ans, de 1948 1951. Les six artistes cofondateurs et initiateurs signataires du Manifeste et texte fondateur de CoBrA intitul
" La Cause tait entendue", furent Christian Dotremont, Joseph Noiret ( Belgique), Asger Jorn ( Danemark ), Karel Appel, Constant Nieuwenhuys, dit Constant et Guillaume Corneille van Berverloo, dit Corneille, (Pays Bas ). Ils crent ainsi en novembre 1948 Paris, au Caf de l'Htel Notre-Dame, sur le Quai Saint Michel, le "Mouvement CoBrA" , partir du nom des villes d'o ils viennent : Copenhague, Bruxelles, Amsterdam.

Ils vivent pour la plupart alors dans la "grande capitale culturelle", qu'est encore Paris ce moment l, mais aucun d'entre eux n'est Franais. D'autres artistes - belges, danois, nerlandais, sudois, tchques, allemands et franais - se joindront plus tard eux, comme Pierre Alechinsky, Jan Nieuwenhuys ou Tho Wolvecamp, ainsi que de nombreux autres tels queTajiri, Henry Heerup, Egille Jacobsen, Carl-Henning Pedersen, Jacques Doucet, Jean-Michel Atlan, Michel Ragon, lesquels participeront galement l'aventure CoBrA.

A l'origine de leur activit artistique, se trouve donc une rflexion politique engendre par une analyse marxiste rvolutionnaire de la socit, et contre toute spcialisation de l'art : ils s'intressent la ralisation en commun d'oeuvres de pomes, d'critures, de peintures en s'opposant tout formalisme stylistique ou esthtique.
Class aux Etats-Unis dans une continuit de l'expressionisme abstrait dfini aussi par le terme d' "Action painting", CoBrA sera peru en France comme une prolongation du surralisme, que l'on baptisera ensuite
" l' Abstraction Lyrique " .

Les ressources de CoBrA seront de pousser ainsi l'extrme l'art collectif avec au dpart des rencontres entre les diffrentes individualits, comme par exemple les travaux de Asger Jorn et de Christian Dotremont, ceux de Christian Dotremont avec Guillaume Corneille ou Jean-Michel Atlan.
Peintres, potes, sculpteurs se retrouvent donc pour exercer selon leurs propres termes " la peinture deux pinceaux, l'criture deux penses ".

Au del des ides, des opinions qu'il partagent, et des oeuvres collectives, ils organisent ensemble des expositions et crent la Revue COBRA en mars 1949, dont huit numros seront publis.
Cette revue rassemble alors des informations, des documents, des textes en prose, des vers, des rflexions sur l'criture, sur l'art populaire, sur le cinma, en s'appuyant sur la dmarche de la " Rvolution Surraliste " d'Andr Breton, sans que le rve ne supplante la vie, mais pour laisser place l'exprimentation et la spontanit: "Notre exprimentation cherche laisser s'exprimer la pense spontanment, hors de tout contrle exerc par la raison. par le moyen de cette spontanit irrationnelle, nous atteignons la source vitale de l'tre. Notre but est d'chapper au rgne de la raison... pour aboutir au rgne de la vie".
De nombreuses autres revues seront publies dans cette suite Copenhague, Bruxelles et Amsterdam.

Au del, de nombreuses expositions seront galement organises, commencer par celle de Copenhague en novembre 1948, avec une prsentation des oeuvres d'Ager Jorn, de Egille Jacobsen, et de Carl-Henning Pedersen.

En mars 1949, Bruxelles se tiendra une nouvelle exposition internationale intitule " La fin et les moyens", qui permettra Pierre Alechinsky de rejoindre le groupe et d'en devenir l'un des membres les plus actifs.
Une seconde exposition en novembre de la mme anne Amsterdam permettra la prsence de nombreux artistes internationaux et amplifiera l'audience de CoBrA au travers le monde.

En novembre 1951, Lige se tiendra ensuite la dernire exposition de CoBrA, selon les souhaits d'Asger Jorn et de Christian Dotremont, laquelle sera organise par Pierre Alechinsky.

Aprs la Libration et pendant la Guerre froide, les artistes s'inscrivant dans le prolongement de CoBrA exploreront de nouvelles pistes artistiques, mais aussi politiques et littraires, que l’on qualifiera de libertaires.

ce titre, l’action de CoBrA mrite d’tre souligne dans une perspective qui conduira ensuite certains membres l'Internationale Lettriste partir de 1953, puis au Situationnisme et Fluxus en 1957.


Lieu d'Art et Action Contemporaine - Dunkerque


(LMDA)
Avec nos remerciements pour les prcisions apportes cet article par Nicolas Delamotte-Legrand Secrtaire de Corneille - Conservateur de la Collection et des Archives Corneille et Commissaire des expositions Corneille pour Schana B.  (http://www.corneilleguillaume.com/cobra.html )





Exposition termine


LE CATEAU-CAMBRESIS : Muse Matisse
" Auguste Herbin ( 1882 - 1960 )"
Jusqu'au 03 fvrier 2013



COMMUNIQUE DE PRESSE

La rtrospective que le Muse Dpartemental Matisse du Cateau-Cambrsis consacre Auguste Herbin, prsente un panorama complet de l’oeuvre de cet artiste qui a t l’un des fondateurs de l’abstraction en France en 1917 et qui inventa dans les annes 40-60 un alphabet plastique : correspondance entre les sons, les formes et les couleurs.
 "Toute l'action de la peinture rside dans le rapport des couleurs entre elles, dans le rapport des formes entre elles et dans le rapport entre les formes et les couleurs" dit-il.

C'est ce combat librateur de tout acadmisme que Herbin va mener pendant sa vie. En donnant la couleur et la forme sa pleine puissance, il a marqu le sicle de faon magistrale. L’oeuvre d’Herbin emmne le spectateur dans l’histoire de l’abstraction : une peinture faite pour l’homme, dgage des contraintes du sujet, conue pour n’exprimer que la couleur pure (jaune, rouge, bleu, vert, orange et rose), en l’inscrivant dans les formes du vocabulaire gomtrique lmentaire (rectangle, carr, cercle, et triangle) pour lui donner une dimension universelle, expression de l’espace et du temps. Ces dcouvertes plastiques serviront construire notre monde contemporain.

L’exposition regroupe une slection significative d’environ deux cents oeuvres (peintures, sculptures, gouaches, dessins) conserves dans les grands muses et collections prives europens et amricains. Elle est la plus grande exposition de cet artiste jamais organise.

Auguste Herbin est, avec Matisse, le fondateur du muse du Cateau-Cambrsis auquel il offre vingt-quatre oeuvres en 1956. Aujourd’hui la collection compte 62 oeuvres qui constituent la premire collection publique de cet artiste qui fut l’origine de l’abstraction.

Herbin comme Matisse est descendant de tisserands et a pass sa jeunesse au Cateau-Cambrsis, dans le sud du dpartement du Nord, dans cette rgion semi-rurale consacre au textile. Au XIXme sicle, les usines et les ateliers textiles du Cateau ont fait de luxueux tissus de laine au dessin gomtrique alors que le Cambrsis se spcialisait dans la dentelle et la broderie.

Herbin nat Quivy dans le Cambrsis en 1882 mais passe son enfance au Cateau-Cambrsis. Il vient vivre Paris ds 1901 et participe aux grandes rvolutions d’abord fauve puis cubiste.
Aprs la Premire Guerre mondiale, il devient un des principaux protagonistes des grands mouvements de l'abstraction de cette premire moiti du sicle et l’un des fondateurs de l’abstraction en France, au moment o naissaient les mouvements De Stijl au Pays-Bas, du Constructivisme en Russie et du Bauhaus en Allemagne.

Membre fondateur d’ "Abstraction-Cration" et du salon des " Ralits nouvelles", ses recherches vont porter sur le rapport entre la couleur pose en aplat lisse et sans modulation dans laquelle n'intervient ni dgrads ni paisseurs de matire, et la forme qu'il veut pure l'extrme, sans lyrisme ni anecdotisme. La forme gomtrique est prcise : elle est cercle, quadrilatre, triangle..., formes qu'il va mme chercher codifier en liant formes et couleurs au mot (dans le sens potique de "verbe"), point de dpart de l’oeuvre. Cet art de vrit et de libert englobe la posie, la musique et les arts plastiques...

Herbin passe sa jeunesse au Cateau-Cambrsis, petite ville du Nord de la France qui a aussi vu natre Matisse. Il y suit assidment les cours de dessins industriels proposs par la municipalit et apprend le dessin technique et main leve.
Ses parents sont tisserands. Les tissus de laine aux dessins gomtriques de rayures, cossais, carreaux… (Usine Seydoux) ont pu influencer sa passion pour la rigueur et la structure gomtrique. Une bourse lui permet de s'inscrire l'cole des Beaux-Arts de Lille en 1901 dans la classe de Pharaon de Winter. Ses premires toiles assimilent les techniques pos-timpressionnistes et l'art minutieusement rendu et color des ciels et de l'eau de la Renaissance flamande.

 


Image non disponible
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Auguste Herbin
"Les joueurs de boules "
146 x 114 cm - 1923
Muse National d'Art Moderne
Centre de Cration Industriel
ADAGP Paris 2012



T
Image non disponible
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Auguste Herbin
"Saut II ",
Gouache 26 x 34 cm - 1958
Galerie et photo Lahumire
ADAGP Paris 2012


Auguste Herbin  Coll. Part.  ADAGP
Auguste Herbin
Coll. Part. ADAGP

 

Herbin s'installe Paris fin 1901. La construction frontale de ses toiles est une constante. La touche s'largit influence par Czanne et Van Gogh. Ds 1905 le pinceau charg de couleurs flamboyantes dessine directement sur la toile.
 Herbin sjourne en Corse en 1907 et y peint des toiles proches des oeuvres des expressionnistes allemands sans qu'y transparaissent d'aspects dramatiques. Cette mme anne, la rtrospective Czanne au Salon d'automne est d'une importance majeure. Les paysages peints au Cateau ou dans les environs entre 1908 et 1910 vont participer aux recherches cubistes tout en conservant une profonde originalit. Herbin cerne les formes, d'un dessin beaucoup plus prcis et gomtrique qui soumet la couleur au contour. Il conserve la violence et l'audace de la couleur vive, la diffrence de ses voisins du Bateau-Lavoir, Picasso et Gris.

Le sujet reste trs lisible car il ne dcompose pas les formes. Il les aplatit, les gomtrise et les simplifie. Sa renomme devient internationale. Il expose deux fois Berlin en 1912 et l'Armory Show de New-York en 1913 entre Braque et Gleizes. Il est achet par les collectionneurs Wilhem Uhde, Chtchoukine et Morosov.

Cette mme anne 1913, il sjourne longuement Cret en mme temps que Picasso, Max Jacob et Juan Gris. Il y peint des oeuvres majeures construites dans un registre de formes gomtrises dans lesquelles le sujet et la profondeur tendent disparatre. Il les traite avec des touches de couleurs contrastes alternativement froides et chaudes.

L
a guerre est une priode peu productive qu'Herbin passe l'arrire du front et peint des camouflages d’avion. En 1917, il signe un contrat avec Lonce Rosenberg qui lui organise dans sa galerie de l'Effort Moderne, des expositions personnelles en 1918, 1921, 1922, 1924 et le fait participer aux expositions collectives.
Comme tous les artistes de sa gnration ayant vcu l'exprience du Cubisme, il s'agit pour Herbin d'en renouveler le vocabulaire mais aussi de tendre vers un art dans lequel interviennent des considrations idologiques et sociales, un art qui soit l'expression des valeurs collectives de la modernit et qui permette une nouvelle utopie sociale. Il s'inscrit au Parti communiste en 1920.

L'art doit tre monumental et total, unir peinture et architecture, monument et dcoration, objet et sculpture. Les bois sculpts et peints raliss en 1921 sont parmi les oeuvres les plus novatrices. Ils sont sculpts avec des techniques employes dans l'industrie par les modeleurs et sont faits d'une superposition de lames de bois dcoup et peint ou en ciment.

Herbin poursuit un art pur, s'appliquant construire un nouveau vocabulaire de formes avec les figures primaires de la gomtrie qui sera ensuite exploit dans l'Art Dco. Il sculpte ce qu'il appelle des "objets monumentaux".
Cette fantastique avance vers un "art total" sera freine par l'incomprhension du public et de la presse. Pendant quatre ans, partir de 1922, Herbin retourne une peinture figurative de natures mortes et de paysages pris dans des lieux o il sjourne : Monthier-Haute Pierre, Cassis, Vaison la Romaine, Cret, Sisteron, Le Cateau ; il dveloppe un style qui se nourrit de Czanne et de Van Gogh dans un premier temps, puis d'un art figuratif qui tente de s'approprier la ralit par une dcoupe prcise des contours et une simplification de la perspective proche des recherches puristes.

A partir de 1926 et pendant les annes 30, Herbin construit son oeuvre picturale, dfinitivement abstraite, sur la courbe, un rythme qu'il avait dj privilgi et qui exprime le mouvement vital ou cosmique. Il peint des formes nettes et prcises en aplat. Jusqu'en 1936, une paisse ligne noire, comme un immense flux vital, envahit la toile dans une criture souple et libre. Puis la palette devient plus vive et les volutes sont confrontes des cercles, des carrs et surtout des triangles. Il fonde en 1931 le mouvement Abstraction-Cration avec, en particulier, Vantongerloo, Van Doesburg, Hlion, Arp, Kupka. Herbin mne un combat en faveur d'un art humaniste qui exprime la libration sensible, morale et intellectuelle de l'individu crateur.

Les annes 40 et 50 verront l'aboutissement et le dveloppement majeur de son oeuvre. Nourri des crits de Goethe et de Rudolf Steiner, Herbin cherche les grandes lois qui peuvent rgir sa cration. Il va inventer un "alphabet plastique" tablissant des correspondances entre lettre, forme, couleur, et son. Par exemple, la lettre M correspond au jaune de baryte, la forme triangulaire et la sonorit "mi". Dsormais ses peintures s'tablissent partir d'un mot. Elles font triompher la couleur pose en aplat lisse et sans modulation dans des formes qu'il gomtrise - cercle, quadrilatre, triangle - sans lyrisme ni anecdotisme.
Herbin atteint un art universel, de vrit et de libert qui englobe les autres arts. Il sera Prsident du Salon des Ralits Nouvelles de 1946 1955 et aura une grande influence sur les artistes cintiques de l'Aprs-guerre et sur tous ceux qui ont men des recherches sur la couleur et l'abstraction gomtrique.

Herbin cre son muse au Cateau-Cambrsis en 1956 par une donation exceptionnelle de 26 oeuvres et conoit, en 1957, pour une cole primaire de la ville, un vitrail monumental "Joie " et une mosaque "Orphe".

  Muse Matisse - Le Cateau Cambrsis



( LMDA ) ( Avec nos remerciements I. Sabatier - Muse matisse - Le Cateau-Cambrsis  et Sarah Heymann & Marianne Copin-Angelin - Heymann Renoult Associes )



Exposition termine


CHANTILLY : Domaine de Chantilly - Salle du Jeu de Paume
" Delacroix et l'aube de l'Orientalisme "
 Du 30 septembre 2012 au 07 janvier 2013



L’Orientalisme est un des temps forts des collections du Muse Cond du Chteau de Chantilly.

Second muse de France pour la peinture ancienne, il conserve de nombreuses oeuvres orientalistes : vingt-deux tableaux, plus d’une centaine de dessins, acquis par le duc d’Aumale. Fils du roi Louis-Philippe, il combattit et vcut en Algrie dont il fut le gouverneur gnral en 1848.

Delacroix est reprsent Chantilly par plusieurs tableaux orientalistes et par son extraordinaire album de voyage au Maroc (1832). De nombreux autres artistes, clbres leur poque, ctoieront les oeuvres du grand matre sur les cimaises : Decamps, Marilhat, Dauzats, Vernet, Fromentin, etc.

Le propos de cette exposition est de s’intresser aux dbuts de l’Orientalisme, d’explorer la naissance de ce mouvement et de mieux comprendre ces premiers artistes qui portrent leur regard au-del de l’Europe. La priode tudie concide ainsi avec la Monarchie de Juillet, rgime de Louis-Philippe, pre du duc d’Aumale, donateur de Chantilly l’Institut de France.

  Muse Cond - Chantilly


Ferdinand-Victor-Eugne Delacroix nat le 7 Floral de l'an VII , soit en 1798 Charenton Saint-Maurice, tout prs de Paris, d’un haut fonctionnaire de l'Etat Charles Delacroix et d’une mre d’origine allemande, parente de J.F. Oeben, l’bniste de Louis XV et de Louis XVI. Or, au moment de sa naissance, il semble que son pre malade depuis 1797 n'tait pas en mesure de procrer, et il semble que l'on puisse attribuer sa paternit au Prince de Talleyrand, l’homme du concordat et du congrs de Vienne et grand sducteur qui protgea l'artiste au dbut de sa carrire. Talleyrand tant Premier Ministre, il ft envoy l’tranger juste l’anne de la naissance de l’artiste.

Le pre d'Eugne Delacroix meurt en 1806. Le jeune garon et sa mre s’installent alors Paris. Eugne y frquente le Lyce Imprial ( aujourd’hui Lyce Louis Le Grand ) o son talent pour le dessin s'exprime au grand jour. Son oncle, le peintre H.F. Reisener, en 1815, le recommande P.N.Guerin, qui est un ancien lve de David et un peintre acadmique de renom.
Eugne Delacroix fait son apprentissage du dessin et de la peinture, et fait la connaissance d’artistes talentueux tels que Gricault et Gros. Il se lie aussi d’amiti avec le peintre paysagiste Bonington qui le conduit tudier la peinture de la nature.
Il frquente les peintres mais aussi le muse du Louvre o il copie les grands matres qu'il admire : Rubens, Velasquez, Rembrandt, Vronse, partag qu'il est dj par d’un ct, l’aspiration la tradition et au classicisme, de l’autre, par l’introspection et le besoin de chercher derrire les apparences et le rel. Ce conflit l'habitera toute sa vie sans jamais le rsoudre, mais il sera la source de ses oeuvres les plus modernes, et les plus significatives de par leur nergie libratrice et leur couleur.

En 1822, Delacroix fait sa premire entre dans le monde artistique de l’poque en exposant " Dante et Virgile aux Enfers ", une œuvre vigoureuse, la composition ambitieuse et aux couleurs trs travailles, qui sera achete malgr les critiques dont elle est l’objet, par l’Etat . Deux ans plus tard, il peint "Le Massacre de Scio" dont la composition et l’nergie sont plus puissantes encore, et dont l’Etat se porte une nouvelle fois acqureur, indiffrent la critique. Ces deux toiles concrtisent la polmique entre romantisme et classicisme, entre dessin et couleur, laquelle suivra le peintre toute sa vieet et qui le mettra en opposition Ingres.

En 1825, Delacroix dcide de passer trois mois en Angleterre, sjour qu'il consacre l'tude de Constable, le plus grand peintre paysagiste europen de l’poque, dont il cherche capturer la technique qui donne du poids l’atmosphre, et une vibration aux couleurs. C’est une priode importante pour l’artiste qui cherche se concentrer davantage sur les couleurs, et sur ses effets physiques et psychologiques.

L’œuvre qu’il expose au salon de 1827,"La Mort de Sardanapale", est le fruit de ses recherches : tout en tant trs colore est traite avec vigueur, elle demeure classique et d'une solennit acadmique, mais riche aussi d'une certaine complexit rvlatrice de l'tat psychologique dans lequel se trouve Delacroix derrire les apparences de la vie mondaine.
En apparence, tout va bien : l’artiste frquente les salons littraires parisiens, et rencontre Stendhal, Mrime, Victor Hugo, Alexandre Dumas. Passionn aussi de musique, il voit aussi Paganini et Frdric Chopin, dont il fera deux portraits trs pntrants et se fait la compagnie d' crivains et de potes comme Thophile Gautier ou Baudelaire qu'il prfre celle des peintres.

 

 

Eugne Delacroix :  "Femmes d'Alger dans leur appartement" 1834  Muse du Louvre Paris
Eugne Delacroix
"Femmes d'Alger dans leur appartement"
1834
Huile sur toile
180 cm x 229 cm
Muse du Louvre - Paris




Eugne Delacroix :  " Femmes Juives " Aquarelle   Muse Cond - Chantilly
Eugne Delacroix .
" Femmes Juives "
Aquarelle
Muse Cond - Chantilly






Eugne Delacroix par Flix Nadar 1858  Bibliohque Nationale.
Eugne Delacroix .
Photographie de Flix Nadar 1858 
Paris Cabinet des estampes et de la photographie
Bibliohque Nationale.

 


La peinture est pour lui une passion : dans son journal qu'il a commenc en 1822, interrompu quelques annes, puis qu'il reprend en 1847 jusqu' sa mort -, il s’interroge sur l’art et les artistes, il compare les oeuvres du pass pour en saisir leurs correspondances et leurs diffrences, et pour en pntrer leur mystre ou leur grandeur.

Il exprime le besoin de trouver des indications pour comprendre sa propre peinture, pour l'expliquer et en trouver les rgles, et en chercher encore le sens du naturel et la magie des couleurs . Il y a un homme qui fait clair sans contraste violent, qui fait le plein air qu’on a toujours rpt impossible, disait-il, c’est Paul Veronse. A mon avis, il est probablement le seul qui ait surpris le secret de la nature. Sans imiter prcisment sa manire, on peut passer par beaucoup de chemins sur lesquels il a pos de vritables flambeaux .

C'est en 1832 qu'il dcide de faire un long voyage au Maroc et en Algrie : il dcouvre la magnificence de la lumire et de la couleur dans les paysages, mais aussi des gens diffrents, plus simples, et plus authentiques. Il y dcouvre aussi la sensualit et le mystre des intrieurs, dont le tableau " Les Femmes d'Alger dans leur appartement " retranscrit en 1834 des sensations intenses qui ds lors alimenteront beaucoup son oeuvre tout le reste de sa vie.

Ces nouvelles dcouvertes ne lui suffisent pas pour autant. Delacroix ne se veut pas rvolutionner l’art, et ne veut pas s’abmer dans ses visions intrieures : il veut peindre pour les autres, innover, mais aussi faire carrire sans se trahir.
A son retour du Maroc, il se consacre entre 1838 et 1847 une commande publique qui est celle de dcorer le Salon du Roi du Palais-Bourbon et qui lui permet d’affronter de vastes surfaces et de renouer avec la tradition de la dcoration baroque, comme celle de Rubens. Mais ct, il continue de peintre des portraits et diverses toiles orientales. Il travaille aussi la dcoration du Palais du Luxembourg entre1840 et 1846, mais aussi celle du plafond central de la Galerie d’Apollon au Louvre ou la Chapelle des Saints Anges de Saint-Sulpice.
A son amie George Sand, il dit : Nous travaillerons jusqu' l’agonie : que faire d’autre au monde, moins de se saouler, quand vient le moment o la ralit n’est plus la hauteur du rve ? .

Delacroix mne une double vie : celle d'une vie dans les salons, avec les belles dames, et les hommes cultivs de l'poque, en aspirant l'Acadmie acadmicien, et celle d'une vie cache montrant en ralit un homme sans esprance et secret qui ne parvient dlivrer ses tourments et ses dsirs que dans la peinture. C’est l’homme qui crivait dans son journal : " L’homme porte dans son me des sentiments inns qui ne seront jamais satisfaits par les objets rels, et c’est de tels sentiments que l’imagination du pote et du peintre donnera forme et vie."
Delacroix tait aussi un homme de passion, et cherchait les moyens d’exprimer cette passion de la manire la plus visible.


Ce fut une vie plutt d'apparence tranquille que mena Eugne Delacroix, rythme par les vnements extrieurs, mais parseme de beaucoup de zones d’ombre, dont il ne parlera jamais, mme dans le journal pourtant qu’il aura tenu une grande partie de sa vie. L'origine de sa naissance, et les raisons de croire que son pre lgal ne ft pas son gniteur, ft sans doute la cause de ce caractre double et complexe, dans lequel Eugne Delacroix trouva les signes de son gnie et de son talent. Baudelaire lui reconnaissait son admiration, et le considrait comme le plus grand peintre du sicle de par le mlange de tradition classique et de ferveur romantique, de certitudes et de contradictions qu'il mettait dans son oeuvre.

Lorsqu’il meurt, le 13 aot 1863, d'une longue maladie qui lui rongeait la gorge, le milieu acadmique lui demeure encore hostile, mais les jeunes peintres reconnaissent en lui le vrai matre de son temps, et en lui un gnie authentique.

(LMDA )





 

 


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