| |
|
EXPOSITIONS PASSEES
MONDE
Année 2011 |
|
Exposition
terminée
|
|
SUISSE - MARTIGNY :
Fondation Pierre Gianadda
"
Monet au Musée Marmottan et dans les collections suisses "
Du 17 juin au 20 novembre 2011
|
Claude Monet
" Impression Soleil Levant " 1872
Huile sur toile 48 X 63 cm © Musée Marmottan - Paris
Claude Monet
" La Barque Bleue" 1887
Huile sur toile 109 X 129 cm
© Coll. Part.
Claude Monet
©
|
Pendant plus de soixante ans, Claude Monet ( 1840 - 1926 ) a peint sans
relâche. Son oeuvre incarne l'invention et l’expression la plus aboutie de
l’impressionnisme. Elle a constitué au début du XXème siècle l'un des
fondements de l’art moderne et inspira les plus grands maîtres de la
peinture de ce siècle : Kandinsky, Pollock et tant d'autres.
Par un
parcours extrêmement riche et varié cette exposition est un hommage inédit. Avec un
ensemble d'oeuvres rassemblant à la fois des scène d’intérieur et des
scènes en extérieur, comme l'affectionnait Claude Monet, le visiteur
découvre la grandeur de l'artiste au travers les
luminosités chatoyantes des couleurs et les rendus parfaits de la
lumière sur les paysages qu'il réalise. Si Claude Monet a été sans
doute l'un des plus grands peintres de paysage, il a été également un
maître dans le domaine des portraits et des natures mortes.
Le
visiteur est invité à découvrir l'immense sensibilité du peintre,
exprimée aux travers ses touches de couleurs, aux variations multiples,
aux nuances et aux tonalités infinies qui montrent la force, la rigueur
du talent, qui fut le sien.
Même si la constance des sujets et les
répétitions accompagnent la carrière du peintre dans sa volonté de
montrer l'infini des jeux de la lumière, l'exposition montre comment
Claude Monet, au travers son admiration pour la nature, a pu mettre en
relief un immense univers poétique, marqué par les rêveries, la
nostalgie du temps qui passe, le retour vers les souvenirs d'un
bonheur qui s'éloigne au fil des jours.
Claude Monet tout au long de
sa carrière aura voulu saisir dans chacune de ses toiles, et jusqu'aux
Nymphéas qui furent sa dernière oeuvre, l'émotion et l'intensité de la
beauté de l'instant.
Oscar-Claude Monet est né à Paris le 14
novembre 1840. Ses parents arrivent au Havre en 1845 où ils espérent
faire meilleure fortune qu'à Paris en tenant un petit commerce en
épicerie. Les affaires d'Adolphe Monet, son père, prospèrent rapidement
car Le Havre, mais aussi, Honfleur et Trouville sont les ports de
départs de nombreux navires vers l'Amérique, lesquels doivent se
ravitailler pour leurs traversées vers New York. Ses parents
s'installent à Ingouville vers 1850, et c'est là sur les plages proches
de Sainte Adresse, à regarder les bateaux, à admirer le jeu des éclats du
soleil sur les vagues, à flaner sur les docks, davantage qu'à aller à
l'école, qu'il s'imprègne du goût indéfectible qui sera le sien pour
la nature.
Sa carrière d'artiste débute tôt, à 16 ans, alors qu'il
est encore écolier. Il avait commencé à faire les caricatures de ses
maîtres dans les marges de ses cahiers de classe, dont celle de son
professeur de dessin, M. Ochard, en lui dessinantt une grosse tête sur
un corps frêle, selon un style découvert dans les journeaux illustrés de
l'époque. Très vite, il se consacra à la peinture de paysages avec la
rencontre d'Eugène Boudin, originaire d'Honfleur, qui lui conseilla au
regard de son talent de caricaturiste de se consacrer à l'étude de la
peinture et des paysages en pleine nature. Sa vocation de paysagiste
naquit à ce moment-là et contribua de façon définitive à sa prédilection
pour la peinture en plein-air. Deux ans après le décés de sa mère en
1857, et très affecté par sa disparition, il décide de venir étudier à
Paris à l'atelier Suisse, où il se lie d'amitié avec Camille Pissarro.
Après deux ans de service militaire à Alger, Monet revient au Havre pour
revoir Eugène Boudin et fait la rencontre à Honfleur de Johan Barthold
Jongkind à la Ferme Saint-Siméon où se retrouvaient souvent les
artistes. "Jonkind compléta l'enseignement que j'avais reçu de
Boudin. A partir de ce moment là, il devint mon véritable maître "
dira -t'il plus tard.
A Paris au début des années 1860, l'atelier
parisien privé du peintre académique Charles Gleyre devient le lieu de
rencontre de nombreux jeunes artistes. Renoir dans un premier temps, en
1861, puis Frédéric Bazille, Claude Monet et Alfred Sisley rejoignent le groupe lesquels
ont une véritable fascination pour la peinture réaliste, loin de
l'académisme dominant l'époque. Monet se lie d'amitié avec Bazille à qui il
fait découvrir Honfleur. Claude Monet s'attéle à la réalisation de tableaux réalistes qui sont
exposés quelque temps après à la Galerie du Musée d'Orsay. Ce sont par
exemple des tableaux tels que "Trophée de Chasse" de 1862, un portrait en
pied "Mme Gaudibert" réalisé en 1868. De son coté Frédéric Bazille se
lie d'amitié avec Pierre-Auguste Renoir en 1867 pour lequel il réalise son
portrait, que Renoir conservera toute sa vie.
Monet et Bazille se
retrouvent à travailler ensemble en 1863 près de Fontainebleau, auprès des
peintres du groupe de Barbizon. Monet qui sera victime d'un accident durant
cette période se trouvera représenté par Bazille dans un petit tableau le
représentant immobilisé : - "L'Ambulance Improvisée" en 1865. Peu après en
1870, Bazille décédera dans les combats de Beaune-la-Rolande, à l'âge de 29
ans seulement, lors de la guerre Franco-Allemande (1870-1871)
|
Claude Monet devient alors
rapidement le peintre le plus remarqué, en particulier avec son "Embouchure
de la Seine à Honfleur " réalisé en 1865. Les critiques avaient très
favorablement accueilli ses débuts au Salon de 1865, avec ce tableau jugé
comme remarqauble. Sa version du "Déjeuner sur l'Herbe" destinée au
Salon de 1866, en hommage à Edouard Manet avait étéaussi un défi qu'il lui
lançait. Cependant Monet ne termina jamais ce tableau, qui fut découpé en
trois morceaux, dont deux survivront, avec la partie centrale sera
accueillie au Musée d'Orsay, à Paris, en mars 1987.
En 1869, Monet
et Renoir décident de travailler ensemble. Ils se retrouvent à Chatou, à la
Grenouillère, un café construit sur un ponton sur la Seine, lequel devient
un lieu de promenade et de rendez-vous à la mode. Monet et Renoir y peignent
chacun leurs célèbres toiles : " La Grenouillère ", peintes
simultanément. Il poursuivit cette expérience avec Pissarro, avec qui il
travailla également la même année à Louveciennes.
En juillet 1870, la
guerre avec la Prusse est déclarée. Peu après Monet se refugie à Londres aux
côtés de Camille Pissarro, chacun choisissant des paysages londoniens
différents pour comparer leurs réalisations. Monet y peindra " Hyde Park "
et " Westminster ". Il en profitera aussi pour étudier les oeuvres de
Constable et de Turner, et y peindre la Tamise. C'est là qu'il rencontrera
le marchand d'art Durand-Ruel, qui deviendra le galeriste de référence dans
le domaine de l'impressionnisme.
De 1871 à 1878, Monet revient
vivre à Argenteuil, un village au bord de la Seine près de Paris, au nord de
Bougival et de Chatou. Argenteuil sera le cadre des oeuvres les plus
représentatives du mouvement impressionniste, pour Monet, mais aussi pour
Manet, Renoir et Sisley. Il y peint les travaux de réparation du pont
d'Argenteuil détruit lors du conflit avec les Prussiens, mais aussi " Le
Bassin d'Argenteuil" en 1872, " les Bords de la Seine " à Argenteuil et
plusieurs autres tableaux dans lesquels il innove en quelques compositions
audacieuses, par des effets de reflets et d'ombres dans l'eau, complétant la
structure du sujet représenté. L'année 1872, est aussi l'année où Claude
Monet peint " Impression Soleil levant ", qui donnera son nom à
l'Impressionnisme.
Après une période de soucis financiers, en 1878, Monet
doit déménager à Vétheuil. C'est une période difficile, avec peu de revenus
et le décés de sa femme en septembre 1879, à l'âge de
trente deux ans. A partir de 1883, il s'installe dans un ancien pressoir
qu'il loue à Giverny. Il est accablé alors par les dettes, mais il continue
à peindre des paysages qui se reflètent dans l'eau de la Seine ou de l'Epte,
la petite rivière qui longe Giverny. Avec la vente de quelques toiles, le soutien, qu'il a de
la part d'Octave Mirbeau, et la vente d'une oeuvre au marchand Théo
van Gogh, il parvient finalement à acheter la maison en 1890. En 1893,
il obtiendra l'autorisation d'aménager un petit étang à l'extrémité de son
jardin, dans lequel il fait mettre des plantes aquatiques et des nénuphars,
et construire un pont de bois. Monet avait été initié à l'art du jardinage
par Gustave Caillebotte, et les fleurs des massifs, la maison, devinrent les
sujets principaux de son travail.
ll épouse en 1892, Alice
Hoschedé, sa maîtresse qui partageait sa vie depuis 1876. Monet peint alors
les peupliers qui bordent l'Epte, sous les différentes lumières des
saisons et des conditions climatiques, puis il se concentre sur la
représentation de sujets identiques à différentes heures du jour: comme
"Meules de foin " en 1890 et 1891, puis la "Cathédrale de Rouen" entre 1891
et 1895.
Ces peintures en
séries attisent la curiosité et sont très appréciées du public. C'est ainsi
que quinze d'entre elles sont vendues à l'exposition organisée par
Durand-Ruel, bien que certains critiques et peintres impressionnistes
deviennent dubitatifs et critiques à son égard en y voyant une production
facile et alimentaire .
Monet de plus en plus connu hors des
frontières et jusqu'aux Etats-Unis, se met à voyager intensément. Il se rend
à Londres et à Venise plusieurs fois, ainsi qu'en Norvège en répondant à
l'invitation de la Reine Chistiana. A partir de 1899, il concentre son
travail sur les représentations de son jardin aquatique et de ses nénuphars.
"J'ai mis du temps à comprendre mes nymphéas. Je les avais plantés pour
le plaisir; je les cultivais sans songer à les peindre ... Un paysage ne
vous imprègne pas en un jour ... Et puis tout d'un coup, j'ai eu la
révélation des fééries de mon étang. J'ai pris ma palette ... Depuis ce
temps, je n'ai eu guère d'autres modèles ... "
La
représentation de ses nymphéas à la surface de l'eau dominera complètement
son travail jusqu'à ses derniers jours. Après le décès de sa seconde
épouse en 1911, il sombrera dans le chagrin et perdra progressivement la
vue. Il ne parvindra à achever son cycle des "Nymphéas" dont il voulait
faire don à la France que par les encouragements soutenus de Clémenceau
jusqu'à sa fin le 5 décembre 1926
Fondation
Pierre Gianadda - Martigny - Suisse
(LMDA) |
Exposition
terminée |
|
ITALIE - ROME : Vittoriano Museum
" Tamara de Lempicka "
Du 11 mars au 10 juillet 2011
|
images/Lempicka9.jpg
Tamara de Lempicka "The Dream" 1927
Coll. Part. © ADAGP
Tamara de Lempicka dans son atelier
© Coll. Part.
© ADAGP
|
Cette rétrospective du Vittoriano Museum de
Rome consacrée à Tamara de Lempicka (1898-1980) rassemble quelques 90
peintures et 30 dessins, d’une artiste qui est reconnue aujourd’hui comme
une "icône de la modernité" et de la peinture du XXème siècle.
Bien qu’elle ait eu une production
peu abondante, à peine 150 tableaux, elle a été l'une des figures par
excellence des années folles et des années trente.
Les sujets principaux de Tamara de
Lempicka ont été principalement les femmes indépendantes et émancipées
souvent représentées dans des poses déshabillées, érotiques et lascives,
avec le regard interrogateur et sensuel dans des couleurs vives soulignées
d’ombres et de traits noirs. Ses personnages masculins sont représentés eux,
encostumés, le visage fermé et les lèvres pincées sur des fonds le plus
souvent gris ou noirs.
Avec ce style néo-cubiste très marqué, les oeuvres de
Tamara de Lempicka se situent parfaitement dans leur époque et sont
reconnaissables entre toutes. Tel était son ambition : créer un style
unique, nouveau, avec des couleurs vives qui puisse être reconnu comme le
sien, dès le premier instant.
Mais ses oeuvres sont remarquables également par les
manières de construire et de composer les tableaux, directement héritées des
plus grands peintres classiques de la Renaissance Italienne.
Née le 16 mai 1898, à Varsovie, en Pologne, et décédée le 18 mars 1980
à Cuernavaca, au Mexique, Tamara de Lempicka est sans doute la peintre la plus célèbre de la période Art
déco.
Fille d'avocat, elle évolue dans les milieux aisés entre l'Italie où elle découvre
l'art, la Russie et les grandes villes d'eaux européennes. En 1914, elle s'installe à
Saint-Pétersbourg pour apprendre la peinture.
Elle s'éprend de Tadeusz Lempicki, un jeune avocat russe qu'elle épouse en 1916. La
Révolution d'octobre bouleverse sa vie : son mari supporte mal d'avoir perdu sa vie
privilégiée, et après un séjour à Copenhague elle décide, en 1918, de venir à Paris
et d'entamer une carrière de peintre.
A l'Académie de la Grande Chaumière, à partir de 1920 elle fréquente les ateliers de
Maurice Denis et d'André Lhote. Passionnée par le cubisme autant que par la
peinture d'Ingres ou le maniérisme de Pontormo, très influencée par André Lhote,
l'artiste trouve son style, à la fois décoratif, élégant et sculptural, dès 1922,
date à laquelle elle présente un portrait au salon d'Automne.
En 1927, avec " Kisette au salon", elle obtient le premier prix à l'exposition
internationale de Bordeaux, qui conforte son succés naissant dans les cercles élitistes.
Au sein de cette riche société, elle a réalisé des portraits comme celui du Marquis
d'Afflitto ou de Sommi en 1925, ainsi que celui du Prince Eristoff, du Comte Fürstenberg
ou encore du Grand-Duc Gabriel en 1927. Mais c'est son autoportrait " Tamara dans la
Bugati verte " en 1925 qui matérialise son style et l'incarne comme l'artiste de la
modernité.
|
Elle immortalise la bohème parisienne de son temps : André Gide, Suzy Solidor, et
fréquente Paul Poiret ou encore Georges Braque. Mais sa célébrité vient aussi des nus
provocants qu'elle produit. Elle frise régulièrement le scandale avec des
personnages féminins aux poses provocantes et ses ambiances parfois équivoques, tels que
" La Belle Rafaëla " ou " Les deux amies" en 1927.
Elle divorce en 1928 pour se remarier, en 1933, avec un baron hongrois Raoul Kuffner.
La montée du nazisme la préoccupe beaucoup, et elle décide de quitter l'Europe pour
s'installer aux Etats-Unis.
Cet éloignement, ce nouveau changement dans sa vie, et l'Art déco passant de mode,
contribuent à ce que son euvre tombe dans l'oubli jusque dans les années 1970, où
l'Art déco revient en grâce, et fasse ressurgir son nom. Vivant entre New York,
Hollywood et le Mexique, elle meurt à Cuernavaca en 1980.
Tamara de Lempicka aura avant tout marqué l'histoire de la peinture par une oeuvre proche
du cubisme très particulière et totalement reconnaissable entre toutes, " Ne
pas copier. Créer un nouveau style, des couleurs lumineuses et brillantes ... Je veux
qu'au milieu de cent autres, on remarque une de mes oeuvres au premier coup d'oeil »
Tamara
de Lempicka : pour en savoir plus
Complesso Vittoriano - Rome
(LMDA)
|
Exposition terminée
|
|
|
SUISSE - BÂLE :
Musée Tinguely
" Arman "
Du 16 février au 15 mai
2011
|
images/Arman12.jpg Arman
“The day after pompei’s
syndrome ” 1984 © Coll. Part.
Arman
© Photo Peter Knapp
©
ADAGP
images/Arman11.jpg
Arman " Chopin's waterloo
" 1962 Photo Adam Rzepka
©
ADAGP
2010
©
Collection Centre Pompidou - RMN Paris |
L’oeuvre d’Arman ( 1928 -
2005 ) ne peut pas se résumer à une simple chronologie de périodes qui
dans son parcours se succèderaient l’une après l’autre. Il lui arrivait
constamment de revenir sur ses travaux, de refaire, de revisiter ce
qu’il appelait ses « procédures », telles que les "Accumulations",
les "Poubelles", les "Coupes", les "Colères", les "Combustions"…en
inventant ainsi une communication permanente entre le présent et le
passé, dans un dialogue vivant, s’exprimant au gré de ses découvertes ou
au fil de ses inventions.
Arman n’était pas un récupérateur
d’objets, bien qu’il les appréciaient pour ce qu’ils représentaient dans
leur contexte contemporain. Il ne procédait pas par l’ accumulation de
ceux-ci de manière désordonnée ou aléatoire, mais plutôt selon le mode
du collectionneur, ou de l’artisan qui classe ses richesses par
catégories, par formes, par dimensions, par matières, par couleurs, dans
des cases structurées et organisées.
Armand Pierre Fernandez est né à Nice le 17 novembre 1928. Son père,
d’origine espagnole possède un magasin de meubles Rue du Maréchal
Joffre, à Nice. C’est dans cet univers qu’Armand passe son enfance parmi
des meubles et multiples objets de brocante, et qu’il lui vient le goût
de collectionner. Son père, qui est aussi peintre amateur, lui enseigne
les rudiments de la techniques de la peinture à l’huile et lui fait
découvrir dans les foires les coupes de moteurs montrant le
fonctionnement des mécanismes, ce qui le fascine littéralement. Armand
se révèle rapidement doué pour la peinture et les arts plastiques. Il
entre à l’École Nationale des Arts Décoratifs de Nice où il fait un
brillant passage, mais où il s’ennuie rapidement.
Armand fait
alors la connaissance d’Yves Klein et de Claude Pascal lesquels sont
fascinés par Vincent Van Gogh. Par admiration pour lui, pour sa
technique, ses couleurs pures, Klein et Armand décident de n’utiliser
que leurs prénoms pour signer leurs premières oeuvres. En 1948,
Armand découvre les oeuvres des Dadaïstes et des Surréalistes qui
marqueront ensuite toujours son travail de peintre. En 1949, il
s’inscrit à l’École du Louvre et s’installe à Paris.
Avec Yves
Klein et Claude Pascal, il fréquente le milieu artistique parisien et
rencontre Anna Staritsky qui concentre son travail vers une peinture
non-figurative. Le travail de Jackson Pollock qu’il découvre au Studio
Facchetti l’impressionne tout autant que le non-figutratif et
l’influence dans les oeuvres qu’il réalise alors.
Il épouse
Éliane Radigue le 17 février 1953. Sa peinture devient de plus en plus
abstraite et montre l’influence de Poliakoff et de Nicolas de Staël.
Peu
après en 1954, il découvre le travail de Kurt Schwitters qui met en
scène des objets de rebut, des fragments de papier et de cartons. A Nice,
où il travaille dans le magasin de son père, il récupère les tampons
encreurs pour les utiliser dans ses compositions en s’intéressant
surtout au côté formel du cachet. Il expose ses « Cachets » à Paris en
1956.
À l’occasion de sa première exposition personnelle en
Juin 1957 à la Galerie La Roue, une faute typographique de l’imprimeur
sur une affiche transforme son nom en «Arman». C’est ainsi qu’il décide
de supprimer le «d» de son prénom qui devient son nom d’artiste. Il
rencontre peu après le Groupe de Recherches Musicales dirigé par
Pierre Schaeffer, un ingénieur du son, qui travaille sur des appareils
qui permettent de modifier les sons, de les prolonger ou de les ralentir
et qu’il appelle les « Allures du son ». Arman lui emprunte ce
concept et se met à travailler sur ses « Allures d’objets », qui le
conduiront ensuite aux premières « Colères » et aux « Accumulations ».
En 1959, il crée ses premières « Poubelles » qui rassemblent les
déchets de verres, d’objets électriques ou des accumulations d’ordures
ménagères dans des boîtes de plexiglas. En avril 1959, la « Galleria
Apollinaire » de Milan expose les dernières oeuvres d’Yves Klein, de
Jacques Villeglé, de Jean Tinguely, et les « Allures » et « Colères »
d’Arman. C’est à cette occasion que la notion de « Nouveau Réalisme »
est employée pour qualifier ce type de recherches artistiques mettant en
relief les affres de la société industrielle, productrice d’objets de
consommation et de déchets en grandes quantités. En juin 1959,
son exposition de Düsseldorf intitulée «Poubelles et Accumulations» lui
permettra de se faire connaître plus largement, grâce à un texte
intitulé « Réalisme des accumulations » où il explique que l’objet
possède une valeur en soi, et que l’accumulation permet de lui redonner
un contexte en lui-même.
L’année 1960, est riche en événements
pour Arman qui par l’exposition «Le Plein», répond à l’exposition «Vide»
de son ami Yves Klein, avec une invitation au vernissage composée d’une
boîte de sardines remplie de déchets avec un texte de Pierre Restany,
qui estime que cette présentation donne au « Nouveau Réalisme » sa
véritable dimension. Arman crée ensuite une série de
portraits-robots, dont le portrait d’Yves Klein réunissant certains de
ses objets personnels dans une boîte. Le 27 octobre 1960, est créé le
groupe des « Nouveaux Réalistes » avec Raymond Hains, Yves Klein,
Martial Raysse, Daniel Spoerri, Jean Tinguely et Jacques Villeglé et un
manifeste dont le texte rédigé par Pierre Restany est intitulé «À 40°
au-dessus de Dada». En septembre 1961, Arman réalise en direct pour
la télévision américaine une « Colère » de contrebasse qu’il nomme «NBC
Rage».
C’est alors qu’il commence à utiliser de nouvelles
techniques moins contraignantes, telle que la résine de polyester, pour
faire des inclusions d’objets. C’est la période où à l’occasion d’une
exposition au Musée d’Art Moderne de New York, intitulée «The Art of
Assemblage» qu' il découpe les objets en tranche. Cette technique , «
Les Coupes » lui permet de transformer l’objet à volonté avec des liens
de rappels avec le cubisme, le constructivisme ou le futurisme. De son
côté Yves Klein réalise le portrait-relief d’Arman en janvier et meurt
brutalement le 6 juin 1962. Les « Nouveaux Réalistes » après la
disparition de Klein décident de se séparer.
|
Arman qui commence à
être connu décide de s’installer à New York. Il poursuit aux Etats-Unis
ses « Coupes « et ses « Accumulations », et accentue ses
déstructurations des objets. Il développe l’utilisation du polyester, en
multipliant les inclusions. En 1964, il expose pour la première fois
dans un musée: le Walker Art Center de Minneapolis, puis le Stedelijk
Museum d’Amsterdam. C’est Alain Jouffroy qui organise en France
l’exposition « Les Objecteurs de la Vision » en janvier 1966 où la
peinture est abandonnée pour laisser place à l’objet avec des oeuvres
d’Arman et de Spoerri présentés commeles initiateurs de cette nouvelle
tendance de l’art moderne.
En 1966, Arman travaille sur des «
Accumulations » de tubes de peinture en suspension dans le plexiglas;
avec des coulées de couleurs échappées de leurs tubes, et réfléchit à
travailler avec l’objet le plus représentatif de la société moderne et
industrielle: l’automobile. Il noue un accord avec la firme Renault qui
lui permettra sur ce thème la création d’une centaine d’oeuvres.
Les années 1968 et 1969 sont riches en événements pour Arman avec en
particulier une exposition au MoMa de New york sur le thème « Dada,
Surréalisme et leur héritage». En juin de la même année, il représente
la France à la Biennale et se voit en mars 1969, présenté avec ses «
Accumulations Renault « au Stedelijk Museum» d’Amsterdam. Il créée
quelque temps après sa « Colline des pianos » composée de pianos inclus
dans des résines polyester.
À partir de 1970, il revient aux «
Coupes » en procédant au découpage en tranches de statues qu’il
réassemble.En novembre 1970, avec Pierre Restany il organise une
nouvelle grande exposition rétrospective à Milan, pour le 10 ème
anniversaire des Nouveaux Réalistes, avec des « portraits » d’artistes
qui consistent à demander à ses amis artistes de rassembler leurs
déchets dans des conteneurs. C’est ainsi que Christo, Roy Lichtenstein,
Sol LeWitt, Robert Rauschenberg, Claes Oldenburg, Andy Warhol, se
trouvent « portraitisés » par Arman, en regard de leurs poubelles.
Arman se sépare d’avec sa femme Éliane Radigue en janvier 1971, et
épouse quelque temps plus tard Corice Canton à Nice. Il travaille alors
à nouveau sur une série de « Poubelles » organiques de détritus jetés
d’un bloc dans la résine. Il veut témoigner par ces actions de
l’explosion de la sur-consommation moderne et de l’envahissement du
monde par les déchets .
Devenu citoyen américain en 1972, il
décide de faire le portrait de New York au travers les déchets et les
détritus de la ville, tandis qu’à Paris il expose les « Poubelles
organiques ». En 1975, le Musée d’Art Moderne de Paris regroupe une
nouvelle exposition des « Coupes » et des « Colères » prises dans le
bétons qu’il baptise «Objets armés». Le 5 avril 1975, Arman réalise
une action de happening « Conscious Vandalism » à la John Gibson Gallery
de New York consistant à détruire un appartement qu’il avait installé
avec soin. En 1982, il réalise au Château du Montcel, à
Jouy-en-Josas; « Long Term Parking », une composition de deux mille
tonnes de béton, entassant une soixantaine de voitures sur 18 mètres de
hauteur.
Le Musée Picasso d’Antibes lui permet lors d’une
rétrospective qui lui est consacrée de présenter une « Accumulation de
trente guitares » en bronze baptisée « À ma jolie », en référence aux
tableaux cubistes de Picasso de 1912. Le 14 juillet 1984, à Paris,
est inaugurée, une nouvelle pièce de cinq tonnes et de trois mètres dix
de haut représentant une « accumulation » de deux cents drapeaux, dans
le hall d’honneur du Palais de l’Élysée. Il présente quelque
semaines plus tard «The Day After», une « Combustion » d’un salon
complet de style Louis XV, en bronze, pour illustrer l’angoisse d’une
destruction totale et d’une vision pessimiste sur un éventuel
anéantissement de notre société.
En 1985, il travaille à une nouvelle
série d’ »Accumulations » avec des tubes de peinture sur toile , puis à
une « Accumulation » de deux mille trois cents tambours de machines à
laver dans sa maison de Vence. En juin 1988, il réalise une nouvelle
intervention sur la scène du Palais du Peuple, place Tien Anmen, à
Pékin: le en exécute une « Colère » d’instruments, au profit du
sauvetage de la Grande Muraille de Chine.
En 1989, de retour
à New York, Arman manifeste le souhait d’en revenir à la peinture et à
la couleur à sa façon . Il entame la série des « Shooting Paintings » et
des « Dirty Paintings ». "Je suis de nouveau un peintre"
dit-il. Il s’agit de mêler de la peinture à des tubes de couleur
écrasés, au milieu d’autres objets et de couches de couleurs : pâtes,
brosses et pinceaux.
En août 1994, il inaugure à Beyrouth, au
Liban, « Hope for Peace », une « Accumulation » monumentale en béton de
trente-deux mètres de haut, incluant quatre-vingt-trois chars de combat.
Le 26 janvier 1998 Paris lui ouvre une grande rétrospective à la Galerie
Nationale du Jeu de Paume avec la présentation d’ une centaine d’oeuvres
réalisées de de 1959 à 1997.
Arman travaille alors à des nouvelles
séries, dont la « Nec Mergitur » consistant en une série d’objets en
suspension dans un amalgame de boue et de pétrole, pour traduire sa
révolte contre les marées noires. Son but est de projeter le spectateur
dans une interrogation sur l’après de la sur-consommation et des
pollutions qui envahissent la planète
En 2000, une nouvelle
rétrospective intitulée «Arman, la traversée des objets», est organisée
par Tita Reut présentée à la Fondation Émile-Hugues de Vence. Il renoue
avec la peinture avec une série intitulée «Serious Paintings », qui
allient la mise en relief de la musique en peinture. A New York, le
22 octobre 2005, il meurt des suites d’un cancer.
Musée Tinguely -
Bâle
( LMDA ) |
Exposition terminée
|
|
PAYS BAS - ROTTERDAM :
Rotterdam Kunsthal " Wim Oepts (
1904 - 1988 ) "
.. Jusqu'au 03 avril 2011
|
Le Kunsthal Rotterdam présente dans cette exposition le travail du peintre
et graphiste hollandais Willem Anthonie Oepts, dit aussi Wim Oepts
(1904-1988).
Wim Oepts est principalement connu pour les peintures
de paysages colorés qu'il a faites dans le Sud de la France après 1945.
Cette exposition se concentre sur le parcours de l’artiste depuis ses
oeuvres réalistes du début de carrière très inspirées et influencées par
Charley Toorop aux peintures réalisées dans les années trente qui témoignent
d'une véritable admiration pour des artistes comme Henri Matisse ou Pierre
Bonnard.
Wim Oepts est avant tout un artiste autodidacte qui a
d'abord travaillé en tant que graphiste. En 1924, sa carrière artistique
fait un bond en avant après qu'il se soit enthousiasmé pour les oeuvres de
Charley Toorop .
Rapidement il s’essaie à la peinture, car il ne veut
plus se limiter exclusivement à l'art graphique. Il se décide à traiter des
sujets réalistes qu’il prolonge de dépeindre dans ses oeuvres graphiques et
peintes dans des couleurs vives. Charley Toorop influence très
clairement ses travaux, avec par exemple cette manière très particulière de
représenter ses personnages. C’est ainsi que dans les années 20, Wim
Oepts parvient à se faire une place dans le monde de grands artistes
hollandais de son époque. Il participe à partir de là, à diverses
expositions comme, entre autres, au Stedelijk Museum d’ Amsterdam. Cette
œuvre de jeunesse se distinguera de la peinture qu'il fera plus tard et qui
lui vaudra une grande renommée.
En 1933, il décide de venir à Paris,
ville dans laquelle il choisira plus tard de vivre en permanence, jusqu'à sa
mort en 1988.
En France, il est surtout attiré par les oeuvres de
Bonnard, Matisse et Derain, et il est vivement marqué qu’il est par les
travaux des post-impressionnistes et des fauves.
C’est une période où
il voyage également dans le sud de la France, où il est ébloui par la beauté
de la lumière et des paysages en particulier par la petite ville de
Collioure dans les Pyrénées Orientales. Il décide alors de modifier
radicalement son art. « En France, je me suis senti libéré »,
avait-il déclaré quelque temps après.
Wilm Oepts décide alors
d’utiliser à profusion les couleurs et de peindre selon une technique moins
conventionnelle à coups de pinceau plus libres et plus instinctifs. Les
sujets de ses tableaux sont à Collioure de multiples vues du village et du
port, dans un style moderne-classique, qui lui permet d’être reconnu et
apprécié par un large public.
|
images/OeptsWim9.jpg
Wim Oepts
"Port de St Tropez"
1917
Craie noire et gouache (détail)
© National Gallery
Prague
|
Wim Oepts vers
1926
©
|
A partir de 1965 Wilm Oepts voit sa
réputation grandir et se développer au fil des années. Son travail est
reconnu à la fois par les galeristes et le grand public, en France comme aux
Pays-Bas. C’est une période où il réalise ses œuvres les plus célèbres.
Ses paysages se caractérisent par de grands aplats de couleurs très
contrastés, jusqu’à en devenir parfois presque abstraits. Il expérimente
également des oeuvres aux compositions complexes avec des paysages de
Provence qui lui permet de devenir célèbre, et d’être reconnu définitivement
comme un maître de la lumière méditerranéenne.
Rotterdam Kunsthalle
(LMDA) |
|
Exposition
terminée |
|
|
ALLEMAGNE -
WUPPERTAL : Musée Von Der Heydt
" Pierre Bonnard
" ... Jusqu'au 30
janvier 2011
|
images/Bonnard16.jpg
Pierre Bonnard
" Marthe sur son lit " 1903 Huile sur panneau
© Coll. Part. © ADAGP
|
Pierre Bonnard ( 1867 - 1947 ) a eu tout au long de sa vie l'art de jouer sur la
juxtaposition et les rapports entre les couleurs chaudes, et les couleurs froides.
"Nu dans le bain" (1936-38), où se marient l'orangé et le bleu profond,
illustre à la perfection ce jeu entre les tons chauds et les tons froids. Mais il excèle
aussi dans la déclinaison des multiples variantes de chaque couleur, ce qui fait qu'à
l'intérieur d'un même tableau, on peut découvrir toute la gamme chromatique d'une même
teinte.
Il aime représenter les multiples nuances qui apparaissent dans les reflets et les jeux
de couleurs, avec ses sujets entourés d'eau, ou se réflétant dans des miroirs. Une
peinture telle que "La Cheminée" (1916) montre une femme qui se regarde dans
une glace. L'utilisation des surfaces réfléchissantes lui permet également de prendre
de la distance avec la réalité observée de son sujet . Chez Pierre Bonnard, bien que
ses modèles soient souvent présentés nus dans les scènes d'intimité, les tableaux
dégagent rarement une vision ou une charge érotique, mais plus une sensualité de la
peinture elle même, davantage que de ses sujets féminins, dont on ne distingue pas les
visages.
Sur le mode naturaliste, " LHomme et la Femme (1900), met en scène à
travers les jeux d'un miroir lartiste et son modèle, Marthe, sa femme aimée, qu'il
a rencontrée en 1893 aux côtés de qui il vivra durant cinquante ans et qu'il
représentera sur près de 400 tableaux."
Les nus féminins, depuis le " Nu aux bas noirs "(1893-1900) jusquau
" Nu au tub" (1908-1920) et à l' ultime " Nu dans le bain "
(1924-1946) représentés s'organisent selon un dispositif constant : bassine ou tub,
baignoire, miroir, table de toilette. Le nu est debout, se baignant, se lavant,
sessuyant, se parfumant. Cette thématique a pour objet les jeux et les variantes de
la lumière dans les reflets de l'eau ou des miroirs.
À partir des années 1920, Bonnard déploie de nouveaux accords de composition et
couleurs où la lumière se combine à des distorsions de lespace, comme dans "
Nu dans la baignoire " (1925). Le sujet se dissout dans les couleurs et prend forme
dans la lumière : " Le Bain", (1936), ou "Nu dans le bain au petit
chien"( 1941-1946).
Les paysages ou terrasses offrent des scènes où la mythologie se mêle à la vie
familière : les personnages contemporains se mêlent aux représentations anciennes d'une
lointaine Arcadie. La composition offre un panorama ouvert avec des plans étagés, et une
grande plage centrale vide, soulignant la profusion végétale où apparaissent après
coup des personnages, comme dans " La Terrasse de Vernon " (1928 ) .
|
Pierre
Bonnard © Coll. Part. © ADAGP
|
Les intérieurs représentent des scènes familières où sinscrivent les sujets
habituels de l'artiste, Marthe et le chien, dans des configurations variables telles que
dans "Le Café " (1915) ou "Café Au Petit Poucet " (1928). Les salles
à manger des années 1930 constituent des variations sur le rapport
intérieur-extérieur, doublé des effets de reflets chers à Bonnard, et de fenêtres. Le
jeu des couleurs froides alternent avec des couleurs chaudes, comme dans "La Salle à
manger sur le jardin" (1931) ou "Grande Salle à manger " (1934).
Les natures mortes, quant à elles parfois travaillées en surplomb, donnent une
représentation spatiale qui parfois confine à labstraction tel que dans "Le
Coin de table"(1935).
Les autoportraits de lartiste depuis son premier portrait, réalisé en 1889,
jusqu'à sa dernière figure, froide "Portrait du peintre par lui-même" (
1945), Pierre Bonnard exprime à chaque fois une intériorité dense, une composition
d'où émane une tension toujours plus sombre ou mélancolique.
Pierre Bonnard, est sans doute l'un des peintres majeurs du XXème siècle, car il se
distingue comme figure marquante dune modernité " autre ". Sa peinture
confère en effet une dimension intemporelle aux personnages et révèle une interrogation
qui invite le regard à se poser, et à arrêter le temps. Elle a l'immense mérite de
situer le problème du
" sujet ", au centre véritable de la peinture, de son rapport à lintime
et de son dépassement, et peut constituer par là une part de réponse aux interrogations
des artistes daujourdhui.
Von Der
Heydt Museum- Wuppertal
(LMDA) |
|
| |
|
|
|
|
------
¤¤¤¤¤
|
|
|
|
exposition
¤¤¤¤¤
|
|
|
|
exposition
Musée de
la Marine
Paris
Mathurin Méheut
Du 27 février au 30
juin 2013
¤¤¤¤¤
|
|
|
|
cinéma
¤¤¤¤¤
|
|
|
|
cinéma
¤¤¤¤¤
|
|
|
|
théâtre
Voyage
au bout de la nuit
d'après
Louis- Ferdinand Céline
Mise en scène Françoise Petit
avec
Jean-François Balmer
Théâtre de l'Oeuvre 55, Rue de Clichy Paris - 75009
Jusqu'au 24 mars 2013
¤¤¤¤¤
|
|
|
|
|