Le mONDE dEs ARTS 

Le mONDE dEs ARTS

Marc Chenaye  © Espace St Jean -MelunArmand Cassagne : " L'atelier en forêt de Fontainebleau " -  Aquarelle et fusain  77x58 cm -   © Musée de MelunRené Magritte © ADAGPUtagawa Hiroshige : ©Maurice Denis  © ADAGPVincent Van Gogh : " Autoportrait " ©

" Le meilleur tableau est celui
que la raison ne peut admettre ."
Guillaume Corneille


Et pour vous
qu'est-ce que l'art ?

 

------

ACCUEIL

EXPOSITIONS
EN COURS

EXPOS
 MUSEES à PARIS
et en ILE DE FRANCE
 

EXPOS
 MUSEES 
EN REGIONS

EXPOS
MUSEES
 DANS LE MONDE

EXPOS
 GALERIES À PARIS
ET EN ILE DE FRANCE 
 •
EXPOS
GALERIES
EN REGIONS
 •
 EXPOS
GALERIES

DANS LE MONDE

EXPOS
Le mONDE dEs ARTS

ARTS, HISTOIRE,
PATRIMOINE

PROPOS & CITATIONS

 LIVRES D'ARTS

ARCHIVES

ARTICLES

VIDEOS

RECHERCHE

LIENS


LETTRE D'INFORMATION MENSUELLE

¤¤¤¤¤

Pour nous écrire
Le mONDE dEs ARTS
 lmda(at)lemondedesarts.com

PUBLICITE
------







¤¤¤¤¤

PUBLICITE
------












¤¤¤¤¤

PUBLICITE
------











EXPOSITIONS
PASSEES
MONDE
Année 20
11










Exposition terminée


SUISSE - MARTIGNY : Fondation Pierre Gianadda
" Monet au Musée Marmottan et dans les collections suisses "
Du 17 juin au 20 novembre 2011



Claude Monet :  " Impression Soleil Levant "  1872  © Musée Marmottan - Paris
Claude Monet
" Impression Soleil Levant " 
1872
Huile sur toile
48 X 63 cm
© Musée Marmottan - Paris







Claude Monet :   " La Barque Bleue "  1887 © Coll. Part.
Claude Monet
" La Barque Bleue" 
1887
Huile sur toile
109 X 129 cm
© Coll. Part.




Claude Monet
Claude Monet
©



Pendant plus de soixante ans, Claude Monet ( 1840 - 1926 ) a peint sans relâche. Son oeuvre incarne l'invention et l’expression la plus aboutie de l’impressionnisme. Elle a constitué au début du XXème siècle l'un des fondements de l’art moderne et inspira les plus grands maîtres de la peinture de ce siècle : Kandinsky, Pollock et tant d'autres.

Par un parcours extrêmement riche et varié cette exposition est un hommage inédit. Avec un ensemble d'oeuvres rassemblant à la fois des scène d’intérieur et des scènes en extérieur, comme l'affectionnait Claude Monet, le visiteur découvre la grandeur de l'artiste au travers les luminosités chatoyantes  des couleurs et les rendus parfaits de la lumière sur les paysages qu'il réalise.
Si Claude Monet a été sans doute l'un des plus grands peintres de paysage, il a été également un maître dans le domaine des portraits et des natures mortes.

Le visiteur est invité à découvrir l'immense sensibilité du peintre, exprimée aux travers ses touches de couleurs, aux variations multiples, aux nuances et aux tonalités infinies qui montrent la force, la rigueur du talent, qui fut le sien.

Même si la constance des sujets et les répétitions accompagnent la carrière du peintre dans sa volonté de montrer l'infini des jeux de la lumière, l'exposition montre comment Claude Monet, au travers son admiration pour la nature, a pu mettre en relief un immense univers poétique, marqué par les rêveries, la nostalgie du temps qui passe, le retour vers les souvenirs d'un bonheur qui s'éloigne au fil des jours.

Claude Monet tout au long de sa carrière aura voulu saisir dans chacune de ses toiles, et jusqu'aux Nymphéas qui furent sa dernière oeuvre, l'émotion et l'intensité de la beauté de l'instant.

Oscar-Claude Monet est né à Paris le 14 novembre 1840. Ses parents arrivent au Havre en 1845 où ils espérent faire meilleure fortune qu'à Paris en tenant un petit commerce en épicerie. Les affaires d'Adolphe Monet, son père, prospèrent rapidement car Le Havre, mais aussi, Honfleur et Trouville sont les ports de départs de nombreux navires vers l'Amérique, lesquels doivent se ravitailler pour leurs traversées vers New York.
Ses parents s'installent à Ingouville vers 1850, et c'est là sur les plages proches de Sainte Adresse, à regarder les bateaux, à admirer le jeu des éclats du soleil sur les vagues, à flaner sur les docks, davantage qu'à aller à l'école, qu'il
s'imprègne du goût indéfectible qui sera le sien pour la nature.

Sa carrière d'artiste débute tôt, à 16 ans, alors qu'il est encore écolier. Il avait commencé à faire les caricatures de ses maîtres dans les marges de ses cahiers de classe, dont celle de son professeur de dessin, M. Ochard, en lui dessinantt une grosse tête sur un corps frêle, selon un style découvert dans les journeaux illustrés de l'époque.
Très vite, il se consacra à la peinture de paysages avec la rencontre d'Eugène Boudin, originaire d'Honfleur, qui lui conseilla au regard de son talent de caricaturiste de se consacrer à l'étude de la peinture et des paysages en pleine nature. Sa vocation de paysagiste naquit à ce moment-là et contribua de façon définitive à sa prédilection pour la peinture en plein-air.

Deux ans après le décés de sa mère en 1857, et très affecté par sa disparition, il décide de venir étudier à Paris à l'atelier Suisse, où il se lie d'amitié avec Camille Pissarro. Après deux ans de service militaire à Alger, Monet revient au Havre pour revoir Eugène Boudin et fait la rencontre à Honfleur de Johan Barthold Jongkind à la Ferme Saint-Siméon où se retrouvaient souvent les artistes. "Jonkind compléta l'enseignement que j'avais reçu de Boudin. A partir de ce moment là, il devint mon véritable maître " dira -t'il plus tard.

A Paris au début des années 1860, l'atelier parisien privé du peintre académique Charles Gleyre devient le lieu de rencontre de nombreux jeunes artistes. Renoir dans un premier temps, en 1861, puis Frédéric Bazille, Claude Monet et Alfred Sisley rejoignent le groupe lesquels ont une véritable fascination pour la peinture réaliste, loin de l'académisme dominant l'époque. Monet se lie d'amitié avec Bazille à qui il fait découvrir Honfleur.
Claude Monet s'attéle à  la réalisation de tableaux réalistes qui sont exposés quelque temps après à la Galerie du Musée d'Orsay. Ce sont  par exemple des tableaux tels que "Trophée de Chasse" de 1862, un portrait en pied "Mme Gaudibert" réalisé en 1868.
De son coté Frédéric Bazille se lie d'amitié avec Pierre-Auguste Renoir en 1867 pour lequel il réalise son portrait, que Renoir conservera toute sa vie.

Monet et Bazille se retrouvent à travailler ensemble en 1863 près de Fontainebleau, auprès des peintres du groupe de Barbizon. Monet qui sera victime d'un accident durant cette période se trouvera représenté par Bazille dans un petit tableau le représentant immobilisé : - "L'Ambulance Improvisée" en 1865. Peu après en 1870, Bazille décédera dans les combats de Beaune-la-Rolande, à l'âge de 29 ans seulement, lors de la guerre Franco-Allemande (1870-1871)

Claude Monet devient alors rapidement le peintre le plus remarqué, en particulier avec son "Embouchure de la Seine à Honfleur " réalisé en 1865. Les critiques avaient très favorablement accueilli ses débuts au Salon de 1865, avec ce tableau jugé comme remarqauble. Sa  version du "Déjeuner sur l'Herbe" destinée au Salon de 1866, en hommage à Edouard Manet avait étéaussi un défi qu'il lui lançait. Cependant Monet ne termina jamais ce tableau, qui fut découpé en trois morceaux, dont deux survivront, avec la partie centrale sera accueillie au Musée d'Orsay, à Paris, en mars 1987.

En 1869, Monet et Renoir décident de travailler ensemble. Ils se retrouvent à Chatou, à la Grenouillère, un café construit sur un ponton sur la Seine, lequel devient un lieu de promenade et de rendez-vous à la mode. Monet et Renoir y peignent chacun leurs célèbres toiles : " La Grenouillère ", peintes simultanément. Il poursuivit cette expérience avec Pissarro, avec qui il travailla également la même année à Louveciennes.

En juillet 1870, la guerre avec la Prusse est déclarée. Peu après Monet se refugie à Londres aux côtés de Camille Pissarro, chacun choisissant des paysages londoniens différents pour comparer leurs réalisations. Monet y peindra " Hyde Park " et " Westminster ".
Il en profitera aussi pour étudier les oeuvres de Constable et de Turner, et y peindre la Tamise. C'est là qu'il rencontrera le marchand d'art Durand-Ruel, qui deviendra le galeriste de référence dans le domaine de l'impressionnisme.

De 1871 à 1878, Monet revient vivre à Argenteuil, un village au bord de la Seine près de Paris, au nord de Bougival et de Chatou. Argenteuil  sera le cadre des oeuvres les plus représentatives du mouvement impressionniste, pour Monet, mais aussi pour Manet, Renoir et Sisley. Il y peint les travaux de réparation du pont d'Argenteuil détruit lors du conflit avec les Prussiens, mais aussi " Le Bassin d'Argenteuil" en 1872, " les Bords de la Seine " à Argenteuil et  plusieurs autres tableaux dans lesquels il innove en quelques compositions audacieuses, par des effets de reflets et d'ombres dans l'eau, complétant la structure du sujet représenté.
L'année 1872, est aussi l'année où Claude Monet peint " Impression Soleil levant ", qui donnera son nom à l'Impressionnisme.

Après une période de soucis financiers, en 1878, Monet doit déménager à Vétheuil. C'est une période difficile, avec peu de revenus et le décés de sa femme en septembre 1879, à l'âge de trente deux ans. A partir de 1883, il s'installe dans un ancien pressoir qu'il loue à Giverny. Il est accablé alors par les dettes, mais il continue à peindre des paysages qui se reflètent dans l'eau de la Seine ou de l'Epte, la petite rivière qui longe Giverny.
Avec la vente de quelques toiles, le soutien, qu'il a de la part d'Octave Mirbeau,  et la vente d'une oeuvre au marchand Théo van Gogh, il parvient finalement à acheter la maison en 1890.

En 1893, il obtiendra l'autorisation d'aménager un petit étang à l'extrémité de son jardin, dans lequel il fait mettre des plantes aquatiques et des nénuphars, et construire un pont de bois. Monet avait été initié à l'art du jardinage par Gustave Caillebotte, et les fleurs des massifs, la maison, devinrent les sujets principaux de son travail.

ll épouse en 1892,  Alice Hoschedé, sa maîtresse qui partageait sa vie depuis 1876. Monet peint alors les peupliers qui bordent l'Epte,  sous les différentes lumières des saisons et des conditions climatiques, puis il se concentre sur la représentation de sujets identiques à différentes heures du jour: comme  "Meules de foin " en 1890 et 1891, puis la "Cathédrale de Rouen" entre 1891 et 1895.

Ces peintures en séries attisent la curiosité et sont très appréciées du public. C'est ainsi que quinze d'entre elles sont  vendues à l'exposition organisée par Durand-Ruel, bien que certains critiques et peintres impressionnistes deviennent dubitatifs et critiques à son égard en y voyant une production facile et alimentaire .

Monet de plus en plus connu hors des frontières et jusqu'aux Etats-Unis, se met à voyager intensément. Il se rend à Londres et à Venise plusieurs fois, ainsi qu'en Norvège en répondant à l'invitation de la Reine Chistiana.

A partir de 1899, il concentre son travail sur les représentations de son jardin aquatique et de ses nénuphars. "J'ai mis du temps à comprendre mes nymphéas. Je les avais plantés pour le plaisir; je les cultivais sans songer à les peindre ... Un paysage ne vous imprègne pas en un jour ... Et puis tout d'un coup, j'ai eu la révélation des fééries de mon étang. J'ai pris ma palette ... Depuis ce temps, je n'ai eu guère d'autres modèles ... "

La représentation de ses nymphéas à la surface de l'eau dominera complètement son travail jusqu'à ses derniers jours. Après le décès  de sa seconde épouse en 1911, il sombrera dans le chagrin et perdra progressivement la vue. Il ne parvindra à achever son cycle des "Nymphéas" dont il voulait faire don à la France que par les encouragements soutenus de Clémenceau jusqu'à sa fin le 5 décembre 1926



Fondation  Pierre Gianadda - Martigny - Suisse

(LMDA)




Exposition terminée


ITALIE - ROME : Vittoriano Museum
" Tamara de Lempicka "
Du 11 mars au 10 juillet 2011











Image non disponible
images/Lempicka9.jpg
Tamara de Lempicka
"The Dream"
1927

Coll. Part.
©
ADAGP








Tamara de Lempicka
dans son atelier     
© Coll. Part. © ADAGP



Cette rétrospective du Vittoriano Museum de Rome consacrée à Tamara de Lempicka (1898-1980) rassemble quelques 90 peintures et 30 dessins, d’une artiste qui est reconnue aujourd’hui comme une "icône de la modernité" et de la peinture du XXème siècle.

Bien qu’elle ait eu une production peu abondante, à peine 150 tableaux, elle a été l'une des figures par excellence des années folles et des années trente.

Les sujets principaux de Tamara de Lempicka ont été principalement les femmes indépendantes et émancipées souvent représentées dans des poses déshabillées, érotiques et lascives, avec le regard interrogateur et sensuel dans des couleurs vives soulignées d’ombres et de traits noirs. Ses personnages masculins sont représentés eux, encostumés, le visage fermé et les lèvres pincées sur des fonds le plus souvent gris ou noirs.

Avec ce style néo-cubiste très marqué, les oeuvres de Tamara de Lempicka se situent parfaitement dans leur époque et sont reconnaissables entre toutes. Tel était son ambition : créer un style unique, nouveau, avec des couleurs vives qui puisse être reconnu comme le sien, dès le premier instant.

Mais ses oeuvres sont remarquables également par les manières de construire et de composer les tableaux, directement héritées des plus grands peintres classiques de la Renaissance Italienne.


Née le 16 mai 1898, à Varsovie, en Pologne, et décédée le 18 mars 1980 à Cuernavaca, au Mexique, Tamara de Lempicka est sans doute la peintre la plus célèbre de la période Art déco.

Fille d'avocat, elle évolue dans les milieux aisés entre l'Italie où elle découvre l'art, la Russie et les grandes villes d'eaux européennes. En 1914, elle s'installe à Saint-Pétersbourg pour apprendre la peinture.

Elle s'éprend de Tadeusz Lempicki, un jeune avocat russe qu'elle épouse en 1916. La Révolution d'octobre bouleverse sa vie : son mari supporte mal d'avoir perdu sa vie privilégiée, et après un séjour à Copenhague elle décide, en 1918, de venir à Paris et d'entamer une carrière de peintre.

A l'Académie de la Grande Chaumière, à partir de 1920 elle fréquente les ateliers de Maurice Denis et d'André Lhote. Passionnée par le cubisme  autant que par la peinture d'Ingres ou le maniérisme de Pontormo, très influencée par André Lhote, l'artiste trouve son style, à la fois décoratif, élégant et sculptural, dès 1922, date à laquelle elle présente un portrait au salon d'Automne.

En 1927, avec " Kisette au salon", elle obtient le premier prix à l'exposition internationale de Bordeaux, qui conforte son succés naissant dans les cercles élitistes.

Au sein de cette riche société, elle a réalisé des portraits comme celui du Marquis d'Afflitto ou de Sommi en 1925, ainsi que celui du Prince Eristoff, du Comte Fürstenberg ou encore du Grand-Duc Gabriel en 1927. Mais c'est son autoportrait " Tamara dans la Bugati verte " en 1925 qui matérialise son style et l'incarne comme l'artiste de la modernité.


Elle immortalise la bohème parisienne de son temps : André Gide, Suzy Solidor, et fréquente Paul Poiret ou encore Georges Braque. Mais sa célébrité vient aussi des nus provocants qu'elle produit. Elle frise régulièrement le scandale avec des personnages féminins aux poses provocantes et ses ambiances parfois équivoques, tels que " La Belle Rafaëla " ou " Les deux amies" en 1927.

Elle divorce en 1928 pour se remarier, en 1933, avec un baron hongrois Raoul Kuffner.

La montée du nazisme la préoccupe beaucoup, et elle décide de quitter l'Europe pour s'installer aux Etats-Unis.
Cet éloignement, ce nouveau changement dans sa vie, et l'Art déco passant de mode, contribuent à ce que son œeuvre tombe dans l'oubli jusque dans les années 1970, où l'Art déco revient en grâce, et fasse ressurgir son nom. Vivant entre New York, Hollywood et le Mexique, elle meurt à Cuernavaca en 1980.

Tamara de Lempicka aura avant tout marqué l'histoire de la peinture par une oeuvre proche du cubisme très particulière et totalement reconnaissable entre toutes,  " Ne pas copier. Créer un nouveau style, des couleurs lumineuses et brillantes ... Je veux qu'au milieu de cent autres, on remarque une de mes oeuvres au premier coup d'oeil »

Tamara de Lempicka : pour en savoir plus

Complesso Vittoriano - Rome

(LMDA)



Exposition terminée


SUISSE - BÂLE : Musée Tinguely
"  Arman "
Du 16 février au 15 mai 2011










Image non disponible

images/Arman12.jpg
Arman

 “The day after pompei’s syndrome ”
1984
© Coll. Part.



 



Arman

© Photo Peter Knapp
© ADAGP




Image non disponible
images/Arman11.jpg
Arman
" Chopin's waterloo "
1962
Photo Adam Rzepka
© ADAGP 2010
© Collection Centre Pompidou - RMN Paris


L’oeuvre d’Arman ( 1928 - 2005 ) ne peut pas se résumer à une simple chronologie de périodes qui dans son parcours se succèderaient l’une après l’autre. Il lui arrivait constamment de revenir sur ses travaux, de refaire, de revisiter ce qu’il appelait ses « procédures », telles que les "Accumulations", les "Poubelles", les "Coupes", les "Colères", les "Combustions"…en inventant ainsi une communication permanente entre le présent et le passé, dans un dialogue vivant, s’exprimant au gré de ses découvertes ou au fil de ses inventions.

Arman n’était pas un récupérateur d’objets, bien qu’il les appréciaient pour ce qu’ils représentaient dans leur contexte contemporain. Il ne procédait pas par l’ accumulation de ceux-ci de manière désordonnée ou aléatoire, mais plutôt selon le mode du collectionneur, ou de l’artisan qui classe ses richesses par catégories, par formes, par dimensions, par matières, par couleurs, dans des cases structurées et organisées.

Armand Pierre Fernandez est né à Nice le 17 novembre 1928. Son père, d’origine espagnole possède un magasin de meubles Rue du Maréchal Joffre, à Nice. C’est dans cet univers qu’Armand passe son enfance parmi des meubles et multiples objets de brocante, et qu’il lui vient le goût de collectionner.
Son père, qui est aussi peintre amateur, lui enseigne les rudiments de la techniques de la peinture à l’huile et lui fait découvrir dans les foires les coupes de moteurs montrant le fonctionnement des mécanismes, ce qui le fascine littéralement. Armand se révèle rapidement doué pour la peinture et les arts plastiques. Il entre à l’École Nationale des Arts Décoratifs de Nice où il fait un brillant passage, mais où il s’ennuie rapidement.

Armand fait alors la connaissance d’Yves Klein et de Claude Pascal lesquels sont fascinés par Vincent Van Gogh. Par admiration pour lui, pour sa technique, ses couleurs pures, Klein et Armand décident de n’utiliser que leurs prénoms pour signer leurs premières oeuvres.
En 1948, Armand découvre les oeuvres des Dadaïstes et des Surréalistes qui marqueront ensuite toujours son travail de peintre. En 1949, il s’inscrit à l’École du Louvre et s’installe à Paris.

Avec Yves Klein et Claude Pascal, il fréquente le milieu artistique parisien et rencontre Anna Staritsky qui concentre son travail vers une peinture non-figurative. Le travail de Jackson Pollock qu’il découvre au Studio Facchetti l’impressionne tout autant que le non-figutratif et l’influence dans les oeuvres qu’il réalise alors.

Il épouse Éliane Radigue le 17 février 1953. Sa peinture devient de plus en plus abstraite et montre l’influence de Poliakoff et de Nicolas de Staël.
Peu après en 1954, il découvre le travail de Kurt Schwitters qui met en scène des objets de rebut, des fragments de papier et de cartons. A Nice, où il travaille dans le magasin de son père, il récupère les tampons encreurs pour les utiliser dans ses compositions en s’intéressant surtout au côté formel du cachet. Il expose ses « Cachets » à Paris en 1956.

À l’occasion de sa première exposition personnelle en Juin 1957 à la Galerie La Roue, une faute typographique de l’imprimeur sur une affiche transforme son nom en «Arman». C’est ainsi qu’il décide de supprimer le «d» de son prénom qui devient son nom d’artiste.
Il rencontre peu après le Groupe de Recherches Musicales dirigé par Pierre Schaeffer, un ingénieur du son, qui travaille sur des appareils qui permettent de modifier les sons, de les prolonger ou de les ralentir et qu’il appelle les « Allures du son ».
Arman lui emprunte ce concept et se met à travailler sur ses
« Allures d’objets », qui le conduiront ensuite aux premières
« Colères » et aux « Accumulations ».

En 1959, il crée ses premières « Poubelles » qui rassemblent les déchets de verres, d’objets électriques ou des accumulations d’ordures ménagères dans des boîtes de plexiglas.
En avril 1959, la « Galleria Apollinaire » de Milan expose les dernières oeuvres d’Yves Klein, de Jacques Villeglé, de Jean Tinguely, et les « Allures » et « Colères » d’Arman. C’est à cette occasion que la notion de « Nouveau Réalisme » est employée pour qualifier ce type de recherches artistiques mettant en relief les affres de la société industrielle, productrice d’objets de consommation  et de déchets en grandes quantités.

En juin 1959, son exposition de Düsseldorf intitulée «Poubelles et Accumulations» lui permettra de se faire connaître plus largement, grâce à un texte intitulé « Réalisme des accumulations » où il explique que l’objet possède une valeur en soi, et que l’accumulation permet de lui redonner un contexte en lui-même.

L’année 1960, est riche en événements pour Arman qui par l’exposition «Le Plein», répond à l’exposition «Vide» de son ami Yves Klein, avec une invitation au vernissage composée d’une boîte de sardines remplie de déchets avec un texte de Pierre Restany, qui estime que cette présentation donne au « Nouveau Réalisme » sa véritable dimension.
Arman crée ensuite une série de portraits-robots, dont le portrait d’Yves Klein réunissant certains de ses objets personnels dans une boîte.
Le 27 octobre 1960, est créé le groupe des « Nouveaux Réalistes » avec Raymond Hains, Yves Klein, Martial Raysse, Daniel Spoerri, Jean Tinguely et Jacques Villeglé et un manifeste dont le texte rédigé par Pierre Restany est intitulé «À 40° au-dessus de Dada».
En septembre 1961, Arman réalise en direct pour la télévision américaine une « Colère » de contrebasse qu’il nomme «NBC Rage».

C’est alors qu’il commence à utiliser de nouvelles techniques moins contraignantes, telle que la résine de polyester, pour faire des inclusions d’objets. C’est la période où à l’occasion d’une exposition au Musée d’Art Moderne de New York, intitulée «The Art of Assemblage» qu' il découpe les objets en tranche. Cette technique , « Les Coupes » lui permet de transformer l’objet à volonté avec des liens de rappels avec le cubisme, le constructivisme ou le futurisme. De son côté Yves Klein réalise le portrait-relief d’Arman en janvier et meurt brutalement le 6 juin 1962.
Les « Nouveaux Réalistes » après la disparition de Klein décident de se séparer.

Arman qui commence à être connu décide de s’installer à New York. Il poursuit aux Etats-Unis ses « Coupes « et ses « Accumulations », et accentue ses déstructurations des objets. Il développe l’utilisation du polyester, en multipliant les inclusions.
En 1964, il expose pour la première fois dans un musée: le Walker Art Center de Minneapolis, puis le Stedelijk Museum d’Amsterdam.
C’est Alain Jouffroy qui organise en France l’exposition « Les Objecteurs de la Vision » en janvier 1966 où la peinture est abandonnée pour laisser place à l’objet avec des oeuvres d’Arman et de Spoerri présentés commeles initiateurs de cette nouvelle tendance de l’art moderne.

En 1966, Arman travaille sur des « Accumulations » de tubes de peinture en suspension dans le plexiglas; avec des coulées de couleurs échappées de leurs tubes, et réfléchit à travailler avec l’objet le plus représentatif de la société moderne et industrielle: l’automobile. Il noue un accord avec la firme Renault qui lui permettra sur ce thème la création d’une centaine d’oeuvres.

Les années 1968 et 1969 sont riches en événements pour Arman avec en particulier une exposition au MoMa de New york sur le thème « Dada, Surréalisme et leur héritage». En juin de la même année, il représente la France à la Biennale et se voit en mars 1969, présenté avec ses « Accumulations Renault « au Stedelijk Museum» d’Amsterdam. Il créée quelque temps après sa « Colline des pianos » composée de pianos inclus dans des résines polyester.

À partir de 1970, il revient aux « Coupes » en procédant au découpage en tranches de statues qu’il réassemble.En novembre 1970, avec Pierre Restany il organise une nouvelle grande exposition rétrospective à Milan, pour le 10 ème anniversaire des Nouveaux Réalistes, avec des « portraits » d’artistes qui consistent à demander à ses amis artistes de rassembler leurs déchets dans des conteneurs. C’est ainsi que Christo, Roy Lichtenstein, Sol LeWitt, Robert Rauschenberg, Claes Oldenburg, Andy Warhol, se trouvent « portraitisés » par Arman, en regard de leurs poubelles.

Arman se sépare d’avec sa femme Éliane Radigue en janvier 1971, et épouse quelque temps plus tard Corice Canton à Nice. Il travaille alors à nouveau sur une série de « Poubelles » organiques de détritus jetés d’un bloc dans la résine. Il veut témoigner par ces actions de l’explosion de la sur-consommation moderne et de l’envahissement du monde par les déchets .

Devenu citoyen américain en 1972, il décide de faire le portrait de New York au travers les déchets et les détritus de la ville, tandis qu’à Paris il expose les « Poubelles organiques ».

En 1975, le Musée d’Art Moderne de Paris regroupe une nouvelle exposition des « Coupes » et des « Colères » prises dans le bétons qu’il baptise «Objets armés».
Le 5 avril 1975, Arman réalise une action de happening « Conscious Vandalism » à la John Gibson Gallery de New York consistant à détruire un appartement qu’il avait installé avec soin.

En 1982, il réalise au Château du Montcel, à Jouy-en-Josas; « Long Term Parking », une composition de deux mille tonnes de béton, entassant une soixantaine de voitures sur 18 mètres de hauteur.

Le Musée Picasso d’Antibes lui permet lors d’une rétrospective qui lui est consacrée de présenter une « Accumulation de trente guitares » en bronze baptisée « À ma jolie », en référence aux tableaux cubistes de Picasso de 1912.
Le 14 juillet 1984, à Paris, est inaugurée, une nouvelle pièce de cinq tonnes et de trois mètres dix de haut représentant une « accumulation » de deux cents drapeaux, dans le hall d’honneur du Palais de l’Élysée.

Il présente quelque semaines plus tard «The Day After», une « Combustion » d’un salon complet de style Louis XV, en bronze, pour illustrer l’angoisse d’une destruction totale et d’une vision pessimiste sur un éventuel anéantissement de notre société.

En 1985, il travaille à une nouvelle série d’ »Accumulations » avec des tubes de peinture sur toile , puis à une « Accumulation » de deux mille trois cents tambours de machines à laver dans sa maison de Vence. En juin 1988, il réalise une nouvelle intervention sur la scène du Palais du Peuple, place Tien Anmen, à Pékin: le en exécute une « Colère » d’instruments, au profit du sauvetage de la Grande Muraille
de Chine.

En 1989, de retour à New York, Arman manifeste le souhait d’en revenir à la peinture et à la couleur à sa façon . Il entame la série des « Shooting Paintings » et des « Dirty Paintings ».
 "Je suis de nouveau un peintre" dit-il. Il s’agit de mêler de la peinture à des tubes de couleur écrasés, au milieu d’autres objets et de couches de couleurs : pâtes, brosses et pinceaux.

En août 1994, il inaugure à Beyrouth, au Liban, « Hope for Peace », une « Accumulation » monumentale en béton de trente-deux mètres de haut, incluant quatre-vingt-trois chars de combat.
Le 26 janvier 1998 Paris lui ouvre une grande rétrospective à la Galerie Nationale du Jeu de Paume avec la présentation d’ une centaine d’oeuvres réalisées de de 1959 à 1997.

Arman travaille alors à des nouvelles séries, dont la « Nec Mergitur » consistant en une série d’objets en suspension dans un amalgame de boue et de pétrole, pour traduire sa révolte contre les marées noires. Son but est de projeter le spectateur dans une interrogation sur l’après de la sur-consommation et des pollutions qui envahissent la planète

En 2000, une nouvelle rétrospective intitulée «Arman, la traversée des objets», est organisée par Tita Reut présentée à la Fondation Émile-Hugues de Vence. Il renoue avec la peinture avec une série intitulée «Serious Paintings », qui allient la mise en relief de la musique en peinture.
A New York, le 22 octobre 2005, il meurt des suites d’un cancer.


Musée Tinguely - Bâle


 ( LMDA )



Exposition terminée


PAYS BAS - ROTTERDAM : Rotterdam Kunsthal
" Wim Oepts ( 1904 - 1988 ) "
.. Jusqu'au 03 avril 2011





Le Kunsthal Rotterdam présente dans cette exposition le travail du peintre et graphiste hollandais Willem Anthonie Oepts, dit aussi Wim Oepts (1904-1988).

Wim Oepts est principalement connu pour les peintures de paysages colorés qu'il a faites dans le Sud de la France après 1945. Cette exposition se concentre sur le parcours de l’artiste depuis ses oeuvres réalistes du début de carrière très inspirées et influencées par Charley Toorop aux peintures réalisées dans les années trente qui témoignent d'une véritable admiration pour des artistes comme Henri Matisse ou Pierre Bonnard.

Wim Oepts est avant tout un artiste autodidacte qui a d'abord travaillé en tant que graphiste. En 1924, sa carrière artistique fait un bond en avant après qu'il se soit enthousiasmé pour les oeuvres de Charley Toorop .

Rapidement il s’essaie à la peinture, car il ne veut plus se limiter exclusivement à l'art graphique. Il se décide à traiter des sujets réalistes qu’il prolonge de dépeindre dans ses oeuvres graphiques et peintes dans des couleurs vives.
Charley Toorop influence très clairement ses travaux, avec par exemple cette manière très particulière de représenter ses personnages.
C’est ainsi que dans les années 20, Wim Oepts parvient à se faire une place dans le monde de grands artistes hollandais de son époque.
Il participe à partir de là, à diverses expositions comme, entre autres, au Stedelijk Museum d’ Amsterdam.
Cette œuvre de jeunesse se distinguera de la peinture qu'il fera plus tard et qui lui vaudra une grande renommée.

En 1933, il décide de venir à Paris, ville dans laquelle il choisira plus tard de vivre en permanence, jusqu'à sa mort en 1988.

En France, il est surtout attiré par les oeuvres de Bonnard, Matisse et Derain, et il est vivement marqué qu’il est par les travaux des post-impressionnistes et des fauves.

C’est une période où il voyage également dans le sud de la France, où il est ébloui par la beauté de la lumière et des paysages en particulier par la petite ville de Collioure dans les Pyrénées Orientales. Il décide alors de modifier radicalement son art.
« En France, je me suis senti libéré »
, avait-il déclaré quelque temps après.

Wilm Oepts décide alors d’utiliser à profusion les couleurs et de peindre selon une technique moins conventionnelle à coups de pinceau plus libres et plus instinctifs. Les sujets de ses tableaux sont à Collioure de multiples vues du village et du port, dans un style moderne-classique, qui lui permet d’être reconnu et apprécié par un large public.






Image non disponible
images/OeptsWim9.jpg
Wim Oepts
"Port de St Tropez"
1917
Craie noire et gouache (détail)
© National Gallery
Prague


Wim Oepts  vers 1926 ©

Wim Oepts
vers
1926
©

A partir de 1965 Wilm Oepts voit sa réputation grandir et se développer au fil des années. Son travail est reconnu à la fois par les galeristes et le grand public, en France comme aux Pays-Bas.
C’est une période où il réalise ses œuvres les plus célèbres. Ses paysages se caractérisent par de grands aplats de couleurs très contrastés, jusqu’à en devenir parfois presque abstraits. Il expérimente également des oeuvres aux compositions complexes avec des paysages de Provence qui lui permet de devenir célèbre, et d’être reconnu définitivement comme un maître de la lumière méditerranéenne.


Rotterdam Kunsthalle


(LMDA)




Exposition terminée


ALLEMAGNE - WUPPERTAL : Musée Von Der Heydt
" Pierre Bonnard "
... Jusqu'au 30 janvier 2011


       

        

Image non disponible
images/Bonnard16.jpg

    Pierre Bonnard
" Marthe sur son lit "
1903
Huile sur panneau
© Coll. Part. © ADAGP




Pierre Bonnard ( 1867 - 1947 ) a eu tout au long de sa vie l'art de jouer sur la juxtaposition et les rapports entre les couleurs chaudes, et les couleurs froides. "Nu dans le bain" (1936-38), où se marient l'orangé et le bleu profond, illustre à la perfection ce jeu entre les tons chauds et les tons froids. Mais il excèle aussi dans la déclinaison des multiples variantes de chaque couleur, ce qui fait qu'à l'intérieur d'un même tableau, on peut découvrir toute la gamme chromatique d'une même teinte.

Il aime représenter les multiples nuances qui apparaissent dans les reflets et les jeux de couleurs, avec ses sujets entourés d'eau, ou se réflétant dans des miroirs. Une peinture telle que "La Cheminée" (1916) montre une femme qui se regarde dans une glace. L'utilisation des surfaces réfléchissantes lui permet également de prendre de la distance avec la réalité observée de son sujet . Chez Pierre Bonnard, bien que ses modèles soient souvent présentés nus dans les scènes d'intimité, les tableaux dégagent rarement une vision ou une charge érotique, mais plus une sensualité de la peinture elle même, davantage que de ses sujets féminins, dont on ne distingue pas les visages.

Sur le mode naturaliste, " L’Homme et la Femme (1900), met en scène à travers les jeux d'un miroir l’artiste et son modèle, Marthe, sa femme aimée, qu'il a rencontrée en 1893 aux côtés de qui il vivra durant cinquante ans et qu'il représentera sur près de 400 tableaux."

Les nus féminins, depuis le " Nu aux bas noirs "(1893-1900) jusqu’au " Nu au tub" (1908-1920) et à l' ultime " Nu dans le bain " (1924-1946) représentés s'organisent selon un dispositif constant : bassine ou tub, baignoire, miroir, table de toilette. Le nu est debout, se baignant, se lavant, s’essuyant, se parfumant. Cette thématique a pour objet les jeux et les variantes de la lumière dans les reflets de l'eau ou des miroirs.

À partir des années 1920, Bonnard déploie de nouveaux accords de composition et couleurs où la lumière se combine à des distorsions de l’espace, comme dans " Nu dans la baignoire " (1925). Le sujet se dissout dans les couleurs et prend forme dans la lumière : " Le Bain", (1936),  ou "Nu dans le bain au petit chien"( 1941-1946).

Les paysages ou terrasses offrent des scènes où la mythologie se mêle à la vie familière : les personnages contemporains se mêlent aux représentations anciennes d'une lointaine Arcadie. La composition offre un panorama ouvert avec des plans étagés, et une grande plage centrale vide, soulignant la profusion végétale où apparaissent après coup des personnages, comme dans " La Terrasse de Vernon " (1928 ) .

 




Pierre Bonnard   © Coll. Part. © ADAGP
    Pierre Bonnard
© Coll. Part. © ADAGP




Les intérieurs représentent des scènes familières où s’inscrivent les sujets habituels de l'artiste, Marthe et le chien, dans des configurations variables telles que dans "Le Café " (1915) ou "Café Au Petit Poucet " (1928). Les salles à manger des années 1930  constituent des variations sur le rapport intérieur-extérieur, doublé des effets de reflets chers à Bonnard, et de fenêtres. Le jeu des couleurs froides alternent avec des couleurs chaudes, comme dans "La Salle à manger sur le jardin" (1931) ou "Grande Salle à manger " (1934).

Les natures mortes, quant à elles parfois travaillées en surplomb, donnent une représentation spatiale qui parfois confine à l’abstraction tel que dans "Le Coin de table"(1935).

Les autoportraits de l’artiste depuis son  premier portrait, réalisé en 1889, jusqu'à sa dernière figure, froide "Portrait du peintre par lui-même" ( 1945), Pierre Bonnard exprime à chaque fois une intériorité dense, une composition d'où émane une tension toujours plus sombre ou mélancolique.

Pierre Bonnard, est sans doute l'un des peintres majeurs du XXème siècle, car il se distingue comme figure marquante d’une modernité " autre ". Sa peinture confère en effet une dimension intemporelle aux personnages et révèle une interrogation qui invite le regard à se poser, et à arrêter le temps. Elle a l'immense mérite de situer le problème du " sujet ", au centre véritable de la peinture, de son rapport à l’intime et de son dépassement, et peut constituer par là une part de réponse aux interrogations des artistes d’aujourd’hui.



Von Der Heydt Museum- Wuppertal

(LMDA)

 

   
 

------

        
 

WebAnalytics


Hit-Parade

¤¤¤¤¤
exposition

 Hommage
à
Wassil Ivanov
( 1909 - 1976 )


sur
Le mONDE dEs ARTS
Wassil Ivanov " Sans titre  " Craies sur papier 1974 © LMDA  / F.A.B - W.I.

¤¤¤¤¤

 
exposition

Musée de la Marine
Paris

Mathurin Méheut

Du 27 février au 30 juin 2013

 Affiche de l'exposotion Mathurin Méheut - Musée de la Marine Paris  © Lot84 © ADAGP 2012

¤¤¤¤¤

 
cinéma















¤¤¤¤¤

 
cinéma











¤¤¤¤¤

 
théâtre

Voyage
au bout de la nuit
d'après
Louis- Ferdinand Céline


Mise en scène
Françoise Petit 

avec
Jean-François Balmer

Théâtre de l'Oeuvre
55, Rue de Clichy
Paris - 75009

Jusqu'au 24 mars 2013

Affiche Theâtre : "Voyage au bout de la nuit " - Theâtre de l'Oeuvre-Paris

¤¤¤¤¤

 

¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤